Sortie en 1988, cette simulation de hockey semble être la grande oubliée des événements de cette année voyant les succès au tennis de Steffi Graf ou encore l’inauguration de la pyramide du Louvres, lui passer devant. Pourtant, les puristes, le savent très bien, peu d’émotions terrestres peuvent rivaliser avec une bonne partie d’ice Hockey sur nintendo tant ce jeu apporte tout ce qu’un bazar programmé peut le faire. En effet, bien avant l’avènement des grandes franchises du genre sportive dans le monde du jeu vidéo, Ice Hockey avait vu tout juste en se concentrant sur l’essentiel : Un gameplay qui tue sa mère en short.
Simple d’accès, mais proposant assez de variation de jeu, de stratégie - une des particularité dudit jeu étant de pouvoir façonner son équipe en choisissant des joueurs de morphologie différentes - pour tenir la distance tel un Rocky Balboa en patin à glace dans le temps, et se renouveler de partie en partie, on parle d’un des meilleurs jeu de cette si prisée catégorie de party game. 30 ans après, de la graisse de chips sur les mains, une bière posée sur la table de salon et un ami particulièrement lourd qui hurle « mais tire, bon dieu » à t’en exploser les tympans, promis/juré, tu remets les gants.
Moment de vérité/on renverse son lait chocolaté : Le dernier tir. Il reste 1,2 secondes. Tu perds d’un point, acculé dans ta partie de terrain, tu subis le jeu. La fin est proche, les pleurs aussi. Les regrets. Et pourtant, pourtant, dans un dernier élan tu récupères le puck. Un peu par hasard, mais parfois les miracles ont besoin de ce petit coup de chance qui va changer la une du journal de demain. Pas le temps de traverser le terrain, c’est trop tard. Tu passes au costaud de l’équipe, il charge le shoot. Le bon dosage, le bon élan. La symphonie de la touche B. L’équipe de Russie qui se déploie au son des Valkyries.
Le palet s’envole.
Dans un silence absolu, tout les joueurs se figent, et regardent l’objet devenir étoile filante.
C’est beau.
Poteau.
"Bon, ben vais aller me reprendre une bière. »