Que les dieux de ce monde bénissent les ascenseurs. Car Shinji Hashimoto n'aurait peut-être jamais levé les yeux sur ce fameux producteur de Disney, s'il avait croisé ce dernier dans des escaliers.
Et si ces deux producteurs avaient dû se focaliser sur leurs panards plutôt que sur leurs voisins d'ascenseur, le plus grand jeu de la PS2 n'aurait peut-être jamais vu le jour.
Attation, hein. C'est totalement subjectif, bien entendu.
Kingdom Hearts ##. Le résultat chatoyant d'une association complètement folle entre deux univers quasiment antithétiques. Malgré une VF crispante et quelques longueurs, difficile de lui en tenir rigueur au vu d'absolument ... tout le reste : grandes baffes de nostalgie garanties tous les quarts d'heures, humour badin, personnages attendrissants, scénario entraînant, OST plus que convenable...
Sans oublier les combats de boss qui ponctuent chaque monde et apportent leur lot d'immersion, ou encore la longueur conséquente du jeu (un bon 90h pour en faire le tour complet) ! Malgré l'absence d'un véritable NG+, pas de frustration en vue (si ce n'est en vous prenant des volées à répétition par les boss finaux, Maléfique et Séphiroth -- boss optionnel, faut pas déconner non plus -- en tête).
Plus un hommage qu'une critique, cet avis ne fait que saluer de manière absolument partiale l'initiative et la conception d'un jeu que je considère par bien des aspects comme un OVNI. Rien que le concept mérite un grand bravo, que j'accompagnerai pour conclure d'un bonne chance pour le développement du neuvième épisode de la saga. Qui risque de découenner le jambon.
Amicalement.