Le monde où il est interdit de rêver
Sorti à l’origine en 2001 sur Game Boy Advance, Klonoa: Empire of Dreams revient aujourd’hui sur le devant de la scène grâce à sa réédition dans le catalogue Nintendo Switch Online + Pack...
il y a 2 jours
Sorti à l’origine en 2001 sur Game Boy Advance, Klonoa: Empire of Dreams revient aujourd’hui sur le devant de la scène grâce à sa réédition dans le catalogue Nintendo Switch Online + Pack Additionnel, le 25 septembre 2025. Développé par Namco, ce spin-off de la série principale arrive en même temps que Mister Driller 2 sur le service, et permet de redécouvrir l’une des perles du catalogue GBA, cette fois enrichie de fonctionnalités modernes comme les sauvegardes rapides et le retour en arrière. Pour un titre aussi centré sur l’exploration et la résolution de casse-tête, ces ajouts sont plus que bienvenus.
Empire of Dreams place Klonoa dans une situation étrange : arrêté dans l’empire de Jillius, où rêver est interdit, il est condamné à affronter quatre monstres pour recouvrer sa liberté. Le scénario reste simple, presque accessoire, mais a le mérite de réserver une petite surprise en fin d’aventure. Rien de bouleversant, mais cela donne un minimum de contexte à l’exploration des différents mondes.
Le gameplay, quant à lui, reste fidèle aux bases de la série. Klonoa utilise toujours son anneau de vent pour capturer les ennemis, qu’il peut ensuite lancer ou utiliser comme tremplin afin d’effectuer un double saut. On retrouve également le petit planage aérien qui donne à ses déplacements une légèreté unique, même si, venant d’un Mario, il m’a fallu un temps d’adaptation. Ici, maintenir le bouton de saut fait flotter Klonoa, ce qui peut surprendre quand on est habitué à laisser le pouce appuyé par réflexe. C’est un détail, mais il influe beaucoup sur la manière d’aborder les niveaux.
Ce qui distingue surtout Empire of Dreams des autres jeux de plateforme de son époque, c’est sa dimension puzzle. Chaque niveau est structuré autour de l’exploration et de la collecte de trois pierres indispensables pour ouvrir la porte finale. On n’avance donc pas simplement de gauche à droite : il faut réfléchir, pousser des blocs, utiliser les ennemis à bon escient, et parfois recommencer intégralement un stage si on se retrouve bloqué. À ce titre, la fonction "réessayer" dans le menu pause est capitale, car certains niveaux ne pardonnent pas une erreur de manipulation.
Le jeu ne manque pas d'idées de gameplay, qui vont venir d'ajouter petit à petit. Le level design évolue au fil du jeu. On sent que c'est un jeu, comme un Super Mario, qui se construit à l'envers. On part de la fin pour revenir à apporter petit à petit toutes les idées.
La progression est variée : en plus des niveaux classiques, on retrouve des stages bonus en snowboard, où il s’agit de ramasser un maximum de diamants verts en dévalant une pente, ainsi que des niveaux à défilement automatique rappelant certains stages des Mario. Chaque monde se conclut par un boss, toujours introduit et conclu par une courte cinématique, ajoutant un peu de rythme et de mise en scène.
Visuellement, le jeu exploite très bien la GBA. Les environnements sont colorés, détaillés, et dégagent un charme indéniable. On sent que Namco a cherché à donner à son spin-off une véritable personnalité graphique, et pour ma part je trouve qu’il se place parmi les titres les plus réussis esthétiquement de la console. Par contre, au sein même d'un même monde et des différents stages qui le composent, le jeu manque très clairement de diversité dans ses environnement. Du côté des musiques, si elles sont agréables et jamais désagréables, elles manquent un peu de variété et de force, ce qui se ressent sur la durée.
La difficulté reste modérée. Finir le jeu ne demande pas un grand effort, mais atteindre les 100 % peut se révéler bien plus corsé, notamment à cause des joyaux cachés dans certains niveaux. Pour ma part, c’est moins le challenge qui m’a manqué que le rythme : en comparaison avec d’autres licences de plateforme plus directes comme Super Mario, j’ai trouvé le côté exploration parfois pesant. J’aime la clarté d’un point A à un point B, et ici, le côté réflexion a fini par me lasser. Mais ce ressenti dépendra beaucoup de votre approche du genre.
En définitive, Klonoa: Empire of Dreams reste un jeu à la fois charmant, inventif et accessible, qui propose une approche différente de la plateforme classique. Sa réédition sur Switch Online permet à un nouveau public de le découvrir facilement, sans passer par la case collection – car posséder l’original en boîte sur GBA coûte aujourd’hui une petite fortune. Si vous aimez les jeux de réflexion colorés, à mi-chemin entre casse-tête, exploration et action, il vaut vraiment le détour. Et si vous avez des enfants, c’est également une belle porte d’entrée vers un univers attachant et moins intimidant que d’autres classiques du genre. Pour ma part, même si je me suis un peu ennuyé sur la longueur, je reconnais à Klonoa un charme indéniable et une place méritée parmi les belles redécouvertes du catalogue GBA.
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il y a 2 jours
Joué en 2024 sur Wii (émulation).Ce Klonoa est une excellente surprise, je l'ai même préféré à l'opus Playstation. Je l'ai même trouvé meilleur dans son gameplay que les Mario 2d de cette époque,...
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le 3 mars 2024
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