En avant Tractie !
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le 20 déc. 2022
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Jeu de Nippon Ichi Software et NIS America (2016 • Nintendo Switch)
J’étais en pleine disette de RPG sur ma Switch… J’avais déjà poncé les deux Disgaea, l’envie de relancer Skyrim me trottait dans la tête (oui, j’étais vraiment en manque…), quand je suis tombé sur Labyrinth of Refrain.
Pas du tout mon genre à la base. Les D-RPG, c’est un pan du jeu vidéo auquel je n’ai jamais vraiment accroché. Mais voilà, j’ai testé la démo, j’ai été curieux, et j’ai lancé l’aventure en me disant : “Allez, on fait l’effort”. Et franchement, je ne regrette pas d’y avoir goûté. Pas au point de le finir, le jeu a fini par m’user, mais au point de lui reconnaître une vraie saveur et de lui redonner une chance sur PC et à lui et à ça suite.
Il y a quelque chose d’hypnotique dans ces donjons labyrinthiques, cette ambiance cauchemardesque bien rendue. Le level design est loin d’être un modèle de clarté, mais justement, on y retrouve une forme de désorientation qui colle parfaitement à ce que le jeu essaie d’installer. Et même si j’ai pesté contre la carte qu’il faut ressortir toutes les cinq minutes, j’ai aussi ressenti ce petit frisson à l’idée de tomber sur un ennemi surpuissant, planqué dans un recoin. Le jeu m’a tenu en haleine bien plus longtemps que ce à quoi je m’attendais.
Là où Labyrinth of Refrain brille aussi, c’est dans la construction de ses escouades. On commence avec cinq bonhommes et puis, petit à petit, le système s’étoffe, se complexifie. On découvre qu’on peut placer plusieurs unités dans un même emplacement, on bidouille des compositions, on jongle entre DPS, tanks et mages… c’est grisant ! Et ce sentiment d’évolution constante, couplé à une liberté de build appréciable, m’a clairement accroché. D’autant que le chara-design est plutôt cool et que les variations de palette (même un peu fainéantes sur le papier) participent à une forme de lisibilité et de montée en tension.
Mais voilà, après 25 heures de jeu, j’ai lâché l’affaire.
Déjà, l’histoire… ou plutôt l’humour. J’ai pas de problème avec l’humour trash, je suis client de South Park, pas pudibond pour un sou, mais là… On sent le beauf derrière le script. Des vannes douteuses sur la pédophilie, la zoophilie, des personnages à la limite du cringe permanent, et un ton général qui oscille entre “on se prend pas au sérieux” et “on veut quand même te faire croire qu’il y a une intrigue”. Bah non. Ça ne prend pas. Les digressions ridicules en pleine exploration, les interruptions pour des scènes de fête d’anniversaire alors que t’es perdu dans un donjon… c’est juste mal foutu.
Et côté ergonomie, c’est un enfer. Naviguer dans les menus, gérer ses objets, ses sorts, ses escouades… c’est fastidieux au possible. Un Disgaea, à côté, c’est une promenade de santé. On passe sa vie à switcher d’un menu à l’autre juste pour checker une info basique. Et je ne te parle même pas de l’alchimie, cette roulette russe infernale où tu balances ta mana pour des résultats au pif, sans feedback clair. Frustrant au possible.
Ajoute à ça une difficulté souvent artificielle (merci les mobs randoms qui te démolissent un perso sur un coup de pas de bol), des pièges absurdes, des aller-retours à la pelle, et t’as une belle recette pour une aventure qui finit par te vider de ton énergie.
Et c’est dommage. Parce que sous cette couche de maladresses, il y avait de vraies idées. Ce sentiment de tension constante, les escouades à configurer, les mécaniques d’exploration façon metroidvania… Il y avait un terreau fertile. Mais le dosage est raté. On est trop souvent puni, trop peu souvent récompensé.
Alors ouais, j’ai presque réconcilié avec le D-RPG. J’ai eu quelques vrais bons moments, quelques montées d’adrénaline. Mais au final, le jeu m’a perdu. Usé par son rythme, son humour déplacé, ses mécaniques bancales et son interface de l’enfer.
Je suis passé à autre chose. Mais je lui laisse quand même une place dans un coin de ma tête. Parce qu’il y avait du potentiel.
Créée
le 31 juil. 2019
Modifiée
le 29 mars 2025
Critique lue 614 fois
2 commentaires
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le 20 déc. 2022
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Pas de Français pour sa suite ... Quelle indignité... La France est déçue...
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