Première adaptation de film Disney a avoir été uniquement crée en exclusivité sur une console 128 bits, Le monde de Nemo avait beaucoup d’arguments pour me séduire… Et s’est avéré être une grosse déception. Explications.
Le choix du type de jeu m’a semblé plutôt intelligent : au lieu de proposer un enième jeu en 3D avec des petits niveaux ouverts avec des trucs à collectionner, le développeurs ont choisi de faire un jeu en 2D avec des graphismes en 3D, dans lequel le poisson que l’on incarne (Némo, Marin, ou Dory) peut se déplacer librement sur les deux axes. Une sorte de retour aux sources et à la facilité qui fait du bien et permettait de faire un jeu simple et fun sans prise de tête, et sans avoir à galérer avec la caméra et les déplacements dans l’espace.
L’autre très bonne chose lors de ma découverte du jeu en 2025, c’est d’avoir pu constater que le jeu est toujours vraiment joli et mignon ! Les personnages sont bien modélisés, les graphismes 3D n’ont pas beaucoup vieilli et, sans (évidemment) être ultra détaillés, l’ensemble et très propre et coloré, et l’univers du film est bien retranscrit. La trame du film est d’ailleurs bien respectée, bien aidée par la présence de scènes du film directement implémentées dans le jeu. Et la bande-son est assez bonne.
Hélas, et trois fois hélas, l’exécution ne suit pas totalement. Si le jeu est assez facile d’accès, le manque de fluidité, les collisions avec les obstacles assez mal foutues, ainsi que l’inertie globale rendent la jouabilité parfois frustrante. Et l’aventure est dans l’ensemble plutôt fade et très inégale. Il y a bien quelques passages sympas, comme les niveaux où il faut alterner entre Marin et Dory. Mais il y a aussi des phases de course poursuites redondantes, une course sur saut de méduses mal réglée, des phases de recherche ennuyeuses, une horripilante étape de ballon à faire rebondir, des mini-jeux de taquins qui n’avaient rien à faire là… Et malgré tout ça, la durée de vie reste beaucoup trop courte pour un jeu qui était vendu plein pot à 60€ en 2003.
Ça me fait de la peine de ne pas mettre la moyenne à ce jeu là, qui, sur le principe, avait tout pour réellement me plaire… Mais sa maniabilité approximative et ses niveaux relous et/ou trop répétitifs ont eu raison de mon seuil de tolérance. Quel dommage !