Welcome to New-Bordeaux

Histoire/Scénario : Nous voilà en plein dans les années 1960-1970, au cœur de la Nouvelle-Orléans. On nous offre un contexte de vengeance dans le milieu de la mafia, avec pour héros un ancien soldat. Lincoln, notre héros, est très charismatique, tout comme pas mal de personnages qui sont très bien écrits. Clairement le contexte est l’élément le plus réussi, on s’y croirait, tout est pensé dans les moindres détails. L’ambiance typique de cette époque-là et de cette région est incroyablement bien retranscrite, tout comme le contexte politique et social, ainsi que le mode de pensée de l’époque. C’est typiquement une histoire de vengeance, où on commence par affronter le bas de l’échelle jusqu’à arriver au boss. On touche à tout, les trafics de drogues, la prostitution, le vol de voiture, le recel d’objets volés…. Toutes sortes de « crimes » sont traitées. Les dialogues sont intéressants, certains amènent même à réfléchir. La narration est maîtrisée, en clair c’est ponctué de flashforward où des personnages centraux racontent l’histoire, permettant ainsi de bien découper les différents événements de l’histoire. Les cinématiques sont dignes du cinéma, leur qualité est indéniable. Cela pourrait faire un bon film, c’est violent, brutal, rempli d’action, un petit côté trahison.

Musique/Son : Quelle superbe BO, une sélection de très bons titres des années 1960, une immersion totale. C’est un réel plaisir de passer d’une radio à une autre.

Visuel/Réalisation : Si on laisse de côté les quelques bugs, le jeu est beau mais il a surtout réussi à retranscrire l’atmosphère de la Nouvelle-Orléans des années 1960, le monde est vraiment vivant, c’est une incroyable réussite. Les environnements sont beaux, les voitures également, le design des personnages est réussi.

Acteur/Doublage : Les doublages sont de qualité, il y a un réel jeu d’acteur derrière. Les dialogues sont crédibles, les cinématiques dégagent encore plus de réalisme.

Gameplay/Maniabilité : C’est un open-world assez classique dans l’ensemble. Notre personnage, Lincoln, est assez maniable, on peut courir, sauter, grimper, mais surtout affronter nos ennemis. Les différents menus sont très ergonomique, tout comme la « roue » des armes. Il faudra un peu temps pour s’habituer à la maniabilité des voitures. Le but est simple, il va falloir faire tomber plusieurs trafics, permettant de faire sortir un boss de sa tanière pour le tuer. Le tuer permettra de libérer ce trafic, on continue, jusqu’à le grand boss du quartier se montre, que l’on tuera aussi. Pour finalement assassiner un bras droit de nos ennemis et acquérir le quartier. Les missions pour s’approprier un trafic sont très variés, questionner telle personne, tuer telle personne, détruire telle marchandise…. Il y a plusieurs manières d’aborder les missions, soit par la force, soit en toute discrétion. Lorsqu’un trafic nous appartient il faudra l’assigner à un de nos colonels, de même lorsqu’un quartier tombe sous notre emprise, il faudra également l’assigner. Selon les colonels, différents bonus nous sont donnés, dont certains vraiment très utiles voir indispensables (appeler des hommes pour nous aider, commander une voiture, qu’on vienne chercher notre argent pour le stocker….), de l’argent est également récoltés selon les revenus des trafics. Plusieurs quêtes secondaires permettent d’accentuer ses revenus. Et c’est là que l’on voit que le jeu est répétitif, on va souvent faire la même chose pour libérer des quartiers. Il y a une notion de choix lorsque l’on doit tuer quelqu’un, on peut soit le faire travailler pour nous soit le tuer. De même il existe plusieurs « fins » différentes.

Avis : Un très bon jeu qui a su retranscrire une époque, une atmosphère particulière, même s’il reste assez répétitif et avec de légers bugs, on passe tout de même un très bon moment.