Mark of the ninja est une sacré synthèse dans le monde des plateformeurs d'infiltration. Entre une direction artistique parfaite dans son genre (symbolisée par la gestion de la lumière) et une animation hyper efficace des personnages, le jeu se pose comme un nouveau standard dans le domaine.
Suivant une histoire simple mais plutôt sympa, à cheval entre le traditionnel nippon et le cyber-punk, on accompagne le héros durant l'accomplissement de sa destinée, qui ne peut que se finir mal. A travers des niveaux superbement dessinés, avec une patte visuel marquée pour chacun d'eux, rencontrant des ennemis de plus en plus performants, au point qu'il devient très vite compliqué de s'en débarrasser, on résout quelques passages puzzles à la manière d'un Trine en se prenant vite au jeu : on tente de traverser les niveaux sans se débarrasser d'un adversaire.
Pas si facile comme objectif, et une fois le jeu terminé, on se retrouve devant une machine à scoring de qualité, puisque tenter le run parfait sur chacun des niveaux peut s'avérer une vraie gageure. Pas par défaut de gameplay, qui pour le coup est totalement irréprochable, mais parce qu'éviter lasers, chausse-trappes et en plus se la jouer araignée en marchant aux murs ou au plafond dans l'ombre s'avère parfois un vrai casse-tête.
On est donc devant un jeu qui n'invente pas forcément, mais qui pousse à un vrai degré d'excellence l'infiltration 2D, jouant sur le son, la lumière, le rythme, le level design pour offrir un vrai challenge et aussi une vraie durée de vie, à un prix aujourd'hui ridicule. Comme une fois de plus, la direction artistique envoie du rêve, on se trouve ici devant un vrai grand jeu.
Et comme il y a même une histoire de tatouages, le jeu se permet d'être à la mode. Formidab'