All hail Marauder Shields
Mass Effect premier du nom avait été une véritable claque à l'époque. Sans toutefois révolutionner le genre, son univers cohérent et minutieusement détaillé lorgnait vers tout ce que j'appréciais en SF, Battlestar Galactica et Babylon 5 en tête.
Mass Effect 2, quant à lui, avait tout de même été une légère déception en ce qui me concerne. Le gameplay, épuré au maximum, tendait plus vers l'action tout court que l'action-RPG. Néanmoins, la qualité d'écriture et les choix cruciaux dont dépendait la survie de notre équipe relevaient largement le niveau.
Mass Effect 3 est finalement un mélange du premier et du second coté gameplay, à la différence qu'on rentre ici directement dans le vif du sujet. C'est fun, très souvent épique mais parfois au détriment des quêtes secondaires et du background. Pas de temps à prendre, il y a une galaxie à sauver.
Et justement, du temps, Bioware n'a pas dû trop en passer sur la fin, malgré son importance lorsqu'il s'agit de conclure une telle saga. Elle a été tout simplement expédiée en beauté, avec l'apparition d'un Deus Ex Machina sorti de nul part. La béquille Extended Cut n'y fera rien, même si elle tente maladroitement de boucher les innombrables plot holes introduits par ces malheureuses dernières secondes.
Malgré ce gâchis intersidéral, j'ai pris mon pied pendant 99% du jeu, avec ma femshep (et le doublage VO remarquable de Jennifer Hale) et ma Black Widow. J'ai juste la désagréable impression d'être passé à coté de quelque chose d'encore plus grand.