Une révélation sur les Moissonneurs, et je continue de gueuler "OMG GARRUS".
C'est assez triste.
Bon, Léviathan. Dispensable, mais du niveau des bons DLCs de Mass Effect 2, type Suprématie ou Courtier de l'Ombre. Une intrigue honnête, avec un rebondissement certes plutôt logique mais qui a quand même réussi à me prendre de court (parce que je suis naïve). On regrettera, comme toujours, une durée de vie relativement limitée. Et puis la mission finale est un peu faible.
Bioware a du comprendre que nous n'aimions pas quand Shepard partait à l'aventure en solo, comme dans l'Arrivée. Le gros avantage de Léviathan, quand même, c'est que ce coup-ci, vos coéquipiers ouvrent leurs gueules. Ce ne sont pas des statues muettes qui ne se réveillent que pour buter les méchants, ils commentent vos actions, font des blagues, s'inquiètent même pour vous et ont un petit dialogue à la fin de chaque mission à bord du Normandy. Et Garrus, grand Dieu, salopard de turien avec tes grands yeux bleus et ton armure géante. Arrêtez de le rendre adorable, vous sapez mon objectivité.
Bref, euh... donc voilà, l'avantage de Léviathan c'est qu'il réunit ce que les gros fans de Mass Effect aiment dans Mass Effect : de la phase combat pêchue et dynamique (en revanche, marre de castagner du Moissonneur... de la viande fraîche, s'il vous plaît !), et de l'interaction avec les personnages. Rien de plus plaisant pour moi que de faire des charges et nova à gogo en mode folie sur des brutes avec une chance sur deux de me faire choper et écraser sans autre forme de procès, puis d'aller écouter Garrus susurrer des mots doux à Shep et Ashley dire qu'elle veut buter des Moissonneurs, parce qu'elle se fout de ce qu'ils sont, elle veut juste les buter. Je l'aime.
Maintenant ça veut aussi dire que bon, si on est pas spécialement fans de la série, on risque de s'emmerder. C'est du Mass Effect de bonne facture, mais réservé aux fans hardcore.
Gros bémol aussi pour la toute fin sous l'eau. On s'attend à un truc épique de fou, mais ça fait pschht. Un peu abrupt, comme fin. (Putain, et j'essayais même pas de troller...)