T’as joué à Metroid Dread? C’est une petite pépite de la Switch. C’est l’une de mes franchises préférées de Nintendo, ou même du jeuxvidéo en général. Depuis ses débuts, j’ai joué à chaque épisode de la saga. En plus de ça, c’est la suite de Metroid Fusion que j’ai tellement de fois sur GBA.
Pour l’histoire, Samus a réussi à se débarrasser des Metroid, célèbre créature de la saga, et des Parasite X, qui prennent le contrôle d’hôtes. Elle reçoit une transmission vidéo l’alertant qu’un spécimen de Parasite X se trouve sur la planète ZDR. Elle se rend sur la planète et à peine arrivée, elle se fait attaquer par un guerrier Chozo qui lui retire une grande partie de son équipement. Le scénario des Metroid a toujours été léger, même si ici on a le droit à de belles révélations.
Metroid Dread est un vrai Metroidvania comme on connaît, un genre de jeu venant de Metroid et de Castlevania. C’est à dire que c’est un jeu qui mélange exploration, action et plates-formes. On explore une grande carte façon open world avec des endroits inaccessibles au départ. Plus on avance, plus on va acquérir des capacités et des compétences permettant d’accéder aux zones bloquées et à de nouvelles zones. Chaque zone étant bien délimitées, elles se rejoignent par des ascenseurs ou des espèces de tramway. C’est beaucoup mieux que d’avoir juste une grande zone. Bien sûr le tout est en 2D, une des plus grandes réussites du jeu. On se ballade donc dans ces zones qui forment un véritable labyrinthe, heureusement il y a une carte. Et c’est bourré de passages secrets qui ne sont pas forcément annexes, c’est parfois même la route principale a emprunter. Il va falloir vérifier chaque mur, pour découvrir des brèches permettant de passer. On va faire des allers-retours, forcément avec de nouveaux pouvoirs, on va revenir vérifier les anciennes zones pour débloquer de nouveaux chemins, ou trouver des objets. Mais ce n’est pas redondant, on a des passages alternatifs, des raccourcis. Au départ, on pense que l’on va faire toujours la même chose, mais finalement non. On est surpris, le rythme change, c’est très prenant mais beaucoup trop cours aussi.
Niveau gameplay, c’est un pur bonheur. Samus se dirige avec une fluidité extraordinaire. Elle dispose de tellement de mouvements possibles et plus on avance, plus son panel est élargi. Elle court, elle glisse, elle fait des doubles sauts, elle rebondit sur les murs, elle se téléporte… Il ne faudra que peu de temps pour maîtriser son gameplay, ça c’est génial et on va vite prendre un réel plaisir à jouer. Samus à pleine puissance est redoutable. Elle peut tirer avec son canon dans toutes les directions avec une grande précision. Bien évidemment, elle aura un panel d’armes qui va grandir, en commençant par les missiles et bien d’autres. Les affrontements avec les ennemis sont extrêmement fluides et stylisés. On peut effectuer des parades contre les ennemis, c’est même primordial contre certains ennemis de base et encore plus contre des boss. Ce n’est pas nouveau, mais c’est toujours très jouissif.
Ce n’est pas un jeu facile, la difficulté est bien dosée. Entre retrouver son chemin, réussir certaines phases de plateformes, battre les ennemis, les mini-boss, les boss… C’est surtout qu’il faut souvent apprendre les mécaniques et avoir d’excellent réflexes. Il arrive souvent qu’on meurt la première fois qu’on rencontre un boss, le temps d’apprendre. Ou qu’il faille refaire plusieurs fois un saut pour arriver au bon endroit. Ce n’est pas des boss qu’il faut avoir peur mais plutôt des E.M.M.I. Ce sont des robots, ils sont 7 au total, qui sont utilisés comme sentinelles dans certaines zones. Dans ces fameuses zones délimitées, un robot patrouille et dès qu’il nous repère, il nous poursuit, s’il nous attrape, il y a 95% de chances qu’on meurt, et bien sûr ils sont invincibles. On doit alors se cacher, ne pas faire de bruit, on peut se rendre invisible un temps. Ces phases sont très stressantes. Bien sûr, on pourra les éliminer avec un concept original.
Ce jeu n’est pas extraordinaire visuellement parlant, mais je le trouve vraiment beau. J’aime bien la direction artistique, ce côté SF spatial un peu sombre qui me plaît toujours autant. L’animation en arrière plan est superbe, tout comme l’animation de Samus ou des créatures, les lieux sont diversifiés, c’est vivant, le design est toujours aussi réussi. Il y a un vrai travail sur les lumières, sur les couleurs, sur les textures. Les phases aquatiques sont excellentes. Le son est aussi très travaillé, des musiques discrètes, les bruits de l’environnement, avec même des variations de titres de la série.