New Little King's Story
6.2
New Little King's Story

Jeu de AQ Interactive et Konami (2012PS Vita)

New Little Kings Story en test, échange royaume contre liberté

Cela fait maintenant 3 semaines que je suis dans mon placard à éviter BiLLOU95 et sa fureur pour tout le retard accumulé à la rédaction. Est-ce que je vous ai déjà raconté toute la difficulté à écrire un test d’un jeu. Alors, oui, écrire sur un jeu qu’on aime, ce n’est pas facile, on se doit de garder un brin d’objectivité même si personnellement mes tests sont plutôt subjectifs. Et inversement écrire sur un jeu que l’on a détesté n’est pas évident non plus, on a envie de le saquer, en plus, c’est drôle d’écrire des méchancetés. Vous l’aurez compris il est difficile d’être juste, mais le vrai problème survient quand on n’arrive pas à jouer au jeu en question, pas pour des problèmes techniques, mais juste par manque de volonté ou plutôt quand ce dernier vous brise toute volonté possible. Ben oui il est dur d’écrire un test sur un jeu auquel on n’arrive pas à jouer. Vous vous demandez pourquoi je vous raconte tout ça ? Tout simplement parce que si je me cache dans un placard depuis trois semaines c’est que je dois tester New Little King’s Story sur Playstation Vita.

Bon je ne sais pas qui a installé une prise secteur dans le placard et un frigo mais finalement pour éviter le courroux de notre chef, je n’étais pas si mal loti. Malheureusement je n’avais rien à faire dedans, à part allumer ma Vita. Du coup j’ai fini par y jouer et j’ai quand même dû me forcer. Donc dans New Little King’s Story, on est un roi, logique non ? Mais pas n’importe quel roi, un petit roi naïf et stupide, qui ne sait pas faire grand-chose, du coup quand le château est attaqué alors que toutes les princesses venaient rencontrer notre royale petite tête, on s’enfuit en laissant une horde de monstres prendre le contrôle du château et du royaume tout entier.
Commence alors notre aventure, devenu le roi d’un petit village miteux et pavé de bonne intention, notre petit roi Korobo va devoir reconquérir son royaume et sauver toutes les princesses capturées. Et c’est à travers trois gameplays imbriqués les uns dans les autres que l’on va devoir y parvenir. Tout d’abord, la partie gestion, Korobo accompagné de sa cour se planque dans une sorte d’étable/auberge et en fait son nouveau château.

C’est depuis son trône que la partie gestion du jeu se déroulera. Vous pourrez dépenser les sous durement gagnés dans de nouvelles maisons ou infrastructures pour la ville. Il existe trois sortes de bâtiments. Il y a donc les maisons augmentant le nombre de villageois. Les bâtiments de services comme l’église ou l’hôpital pour par exemple marier nos mignons petits péons à l’église pour faire des bébés. Et les derniers et plus utiles de tous les bâtiments, ceux de formation ou métier.
C’est avec ces derniers que l’on va transformer nos fainéants sujets en fermiers, soldats, archers ou encore maçons. Globalement l’aspect gestion s’arrête ici et l’on regrette finalement le manque de choix proposé par le jeu, au début on est guidé, ne pouvant ajouter que le bâtiment nécessaire à l’avancement de l’histoire, mais cette phase d’apprentissage est tellement longue qu’en vérité on passe son temps à construire exactement le bâtiment attendu pour avancer jusqu’à la prochaine quête de notre héros. On aurait aimé beaucoup plus de prises de risque sur cette partie et la possibilité de se tromper.

Et ce défaut du jeu on le retrouvera un peu partout. Une fois nos premiers péons formés, Korobo pourra emmener avec lui une petite troupe de villageois pour partir à l’aventure. On se dit que ça démarre enfin mais hélas le soufflé retombe aussitôt. Loin d’être ouvert, le déverrouillage des zones suit un ordre et une linéarité exemplaire ne laissant aucune place à l’inconnu. Quand on quitte le village, on sait où l’on doit aller et ce qu’on doit y faire, trouver de l’argent en tuant des monstres pour leurs loots, trouver des trésors ou directement affronter un boss. Celui-ci, une fois terrassé, débloquera une nouvelle zone visitable, une nouvelle zone de construction et dans certains cas fera avancer l’histoire en libérant une princesse.
Enfin quand on trouve le bon endroit, faute à une gestion de la caméra complètement brouillonne et à une mini-map peu utile. On passera finalement plus de temps à trouver l’endroit où l’on doit aller qu’à faire ce qu’on devrait y faire.

Une fois la quête finalement accomplie, on retourne en ville. On se couche pour changer de jour. On relance de nouvelles constructions, éventuellement on recrute de nouveaux villageois, puis on part à la recherche de la nouvelle zone à nettoyer. Une fois nettoyée, on retourne une nouvelle fois en ville pour reprendre le cycle depuis le début. Il faudra atteindre la quasiment fin du jeu pour commencer à sentir un léger soupçon de liberté.
Soyons honnêtes, peu de joueurs auront la motivation de braver les 75 premiers pourcents du jeu qui ne ressemblent finalement qu’a un énorme tutoriel. Et c’est dommage car New Little king’s Story aurait pu être un bon jeu, il manque un peu d’optimisation lorsque l’on est en ville mais l’absence réelle de choix et de liberté ont définitivement eu raison de mon avis sur ce dernier.

Conclusion
Il n’y a en effet pas masse de bon jeu (de jeux tout court ?) sur Vita et l’on pourrait être tenté de vous dire qu’il ne faut pas faire la fine bouche vu l’absence de jeux sur le support. Malheureusement cela ne me suffit pas à vous le recommander, peut-être pour les plus jeunes en raison de son univers un petit peu mignon et de la facilité à le prendre en main ou aux joueurs très peu exigeants, mais n’oublions pas qu’un jeu Vita est quasiment vendu le prix d’un jeu PC et qu’il va falloir commencer à rehausser un peu la qualité de ces derniers pour nous convaincre d’y investir une quarantaine d’euros. Finalement je me suis caché dans ce placard pour rien, je n’avais avec moi que ce jeu dans la console du coup je me suis décidé. Je préfère sortir et affronter les foudres du chef que de continuer à y jouer, cela devient insupportable.
Delva
4
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le 4 nov. 2013

Critique lue 316 fois

Delva

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