Nintendo World Cup, c’est pas du football. C’est une baston de rue qui a mal tourné et où, bizarrement, y’a un ballon au milieu. Imaginez 11 Bruce Lee sous acide, déguisés en footballeurs, qui passent leur temps à tordre des tibias au lieu de marquer des buts. Voilà. Et en plus, ça tient dans une Game Boy. Du pur concentré de violence pixelisée en noir et vert.
Ici, pas de hors-jeu, pas d’arbitre (il a dû fuir dès le coup d’envoi), et des coéquipiers qui ont l’intelligence tactique d’un frisbee. Mais quelle importance, puisque vous pouvez faire des tirs spéciaux qui déforment l’espace-temps, explosent deux défenseurs et percent les filets comme une météorite dans une cabane de jardin.
Chaque nation a son style : les Japonais sautent partout, les Allemands te mettent des balayettes dignes du catch, et les Canadiens… chutent. Tout le temps. Personne ne sait pourquoi. Peut-être que leurs crampons sont en beurre.
Côté solo, c’est rigolo, mais à deux, c’est la folie. Prépare-toi à hurler "POURQUOI TU M’AS TACLÉ, ON EST DANS LA MÊME ÉQUIPE !" au moins douze fois par match.
En résumé : Nintendo World Cup, c’est le seul jeu où tu peux marquer un but et envoyer un joueur à l’hôpital dans la même action. Et ça, c’est beau.