Ori and the Blind Forest, c'est un condensé de tout ce qui se fait de mieux dans les jeux indé. Un bijou de poésie, de contemplation, et une pépite de game-design remplie d'une attention et d'un talent que l'on perd beaucoup trop dans les grandes licences. C'est l'éloge de la simplicité au service du beau.
Ori and the Blind Forest, c'est un jeu de plateformes plutôt classique, dans un style à la metroidvania, avec de la difficulté bien pensée et un level-design plutôt très intéressant, un scénario simple mais beau. Et c'est ça qui le démarque, il est beau, tout simplement. Les choix de graphismes sont bons, les animations sont au poil, Ori est souple et aerien, la musique est en adéquation avec les aspects contemplatifs comme avec les séquences plus tendues.
Le système de compétences à débloquer est bon, la difficulté s'élève de manière cohérente, le jeu est assez dur sans être trop punitif, et teste simplement les compétences du joueur sur des plateformes.
Si l'on veut trouver des défauts, il y a un endroit spécifique où le game-design n'indique pas assez clairement que ce qu'il faut faire n'est possible que plus tard dans le jeu, alors que le joueur comprend précisément et pense peut-être pouvoir le réussir dès le premier passage. C'est un détail, qu'on peut facilement ignorer.
L'autre petit défaut, qui est inhérent aux petits jeux indés, c'est qu'il est plutôt court. Mais il est beaucoup moins cher que la concurrence chez les grosses licences, c'est donc un non-problème.
Courez donc essayer Ori, attachez-vous à ces petits esprits de la forêt, soyez émerveillés par les décors féériques, soyez émus par leur histoire, soyez effrayés par Kuro, et laissez-vous porter. Ca vaut le coup.