Planet of Lana par Sunread26

Chronique complète

Extrait :

Nouveau petit jeu, je ne sais jamais si je peux dire indé ou non… J’imagine que oui, puisque souvent les jeux indés ne sont pas long à finir. Planet of Lana est disponible sur toutes les plateformes si ma mémoire est bonne. Même s’il est possible de jouer avec le clavier, une manette est recommandée par les développeurs. L’éditeur a déjà réalisé d’autres jeux, mais c’est le premier que je fait, Wavetale fais aussi partie de ma liste de souhait, donc peut-être bientôt un nouveau jeu de ce studio pour moi.

Très vite en avançant dans le jeu, j’ai eu une impression de déjà-vu… Et cela paraît de plus en plus évident, l’intrigue est inspirée de la guerre des mondes (pour le design et fonctionnement des machines en tout cas). Pour le reste, je trouve que le synopsis spoil grandement l’intrigue, tout simplement parce qu’au départ, on ignore totalement que l’on est sur une autre planète. On pourrait donc croire qu’il s’agit d’un monde fantastique ou fantasy, alors que non, on se place plutôt dans la science-fiction. Ses informations on les obtient au fur et à mesure de notre progression, je trouve donc bien dommage de l’indiquer dans le synopsis. Le jeu n’est pas vraiment muet, les personnages ont bien des voix, mais leur langage est totalement inventé (ou alors dans une autre langue). S’il s’agit d’une autre langue, alors il faut savoir qu’il n’est pas possible de la changer ou d’avoir au moins les sous-titres. Seule la langue d’interface (texte, tutoriel) peut être modifiée, la diversité de langue proposée est impressionnante ! Pour l’intrigue, elle n’a rien de bien originale, Lana notre protagoniste vivait une vie paisible avec sa sœur Ilo (je ne suis pas sûre de l’orthographe), journées d’amusements et de farces. Elles rendent également souvent visite à deux tombes, je suppose celles de leur parent. Jusqu’au jour où de mystérieuses météorite tombe sur la planète et là tout bascule, toute la population se fait kidnapper par des robots. Lana y échappe de justesse et c’est alors que son voyage commence pour retrouver et libérer sa sœur (les autres elle s’en fou un peu, faut bien l’avouer). Lors de ce voyage, elle fera de nombreuses rencontres, dont celle de Mui, qui lui sera d’une grande aide sur bien des plans.

Même si le jeu n’a rien d’original en soi, l’ambiance reste tout de même très agréable. Les graphismes ne volent pas haut, mais c’est largement suffisant à mes yeux et cela apporte également un charme différent. Le gameplay est assez basique, Lana peut sauter ou s’accroupir, pas de vitesse modulable (ce qui est parfois embêtant quand il faut fuir). Avec l’arrivée de Mui et au fil de l’aventure, elle peut faire plus de choses. Mais aucun item ne la rendra super forte pour autant ! Il faut donc toujours faire attention lors des passages à tension. D’ailleurs, je trouve certaines parties assez mal réalisées (à moins que j’aie eu un bug). Car Lana ne court pas rapidement, ors, il le faudrait à un moment pour éviter qu’elle ne meurt. Au final, on a donc parfois que quelques secondes voire moins, pour réussir sans dommage. Je veux bien que le jeu soit difficile, mais à ce niveau-là c’est quand même un peu trop. Pareillement, Mui nous suit le plus souvent, mais avec un décalage, donc parfois, c’est lui qui ne va pas assez vite et qui se fait avoir. À croire que les personnages ne craignent pas vraiment pour leur vie en allant si lentement. Comme souvent, il n’y a pas non plus de pauses repas ou envies pressantes dans ses jeux et je pense qu’on peut dire que l’on s’en fiche. Ce n’est pas le but du jeu et franchement, encore une fois, même si l’intrigue est simple, elle est aussi bougrement efficace. Un petit jeu que j’apprécie toujours de faire.

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