Prince of Persia : L'Âme du guerrier par Kazoo
Après un premier opus dans la veine des Milles et Une Nuits, Ubisoft nous pond une suite plus sombre, plus gore (même si on peut désactiver le sang -une très mauvaise idée à mon goût) et donc bien plus violente. Adieu, l'ambiance enchanteresse et dépaysante de la Perse ! Adieu, princesse courageuse et à peine aguicheuse.
Voilà notre Prince, auparavant naïf, brave et courageux, en proie à un terrible cauchemar, le Dahaka, Gardien de la Ligne du Temps. Pour pouvoir lui échapper, le Prince a une idée folle, empêcher la création des Sable du Temps, annuler ainsi tout ce qui s'est passé dans le premier jeu et récupérer sa tranquillité d'antan. Il va donc se rendre sur l'ile où les Sables ont vu le jour, et voyager entre passé et présent.
Mais cela ne sera pas aisé, autant pour nous que pour lui, au vu de la difficulté de certains niveaux. Et de certains boss, qui méritent bien leur nom. Le Dahaka, figure emblématique, et évidemment le plus fort de tous, et paraît limite increvable. Heureusement que l'eau, symbole du temps qui passe, est son ennemi, ce qui permet de lui échapper régulièrement, au cours des phases de poursuite se déroulant dans le présent du Prince. Un présent bien sombre et incertain, tandis que le passé de l'île est beau et chatoyant, avec une Impératrice du Temps aussi belle et sexy que l'était Farah.
Mais voilà, passé d'un univers à un autre en l'espace d'un seul jeu, c'est assez troublant, et cela pourrait être suffisant pour décevoir l'attente des joueurs. Néanmoins, on tient là un jeu bien plus intéressant au niveau du scénario, avec des possibilités de jeu améliorées, que ce soit au niveau de l'agilité du Prince ou des phases de combats.
La bande-son a elle aussi subi une métamorphose, avec une ambiance rock/métal bien prononcée. La musique d'apparition du Dahaka me stressera toujours autant...