Par BoJack Horseman. Ou pas. Mais ça serait drôle.


“_ J’vais t’dire une bonne chose, pieds tendres. C’jeu là, il m’a donné du fil à retordre. ‘l’à fallut qu’j’m’y r’prenne à deux fois pour l’apprécier. Et maintenant, c’est pas ta tête de métèque qui va m’faire changer d’avis. C’bousin là, c’est d’l’excellence. J’laiss’rais personne dire l’contraire. Et si t’es pas d’accord avec ça, gringo, prends ton meilleur colt et réglons ça dans la rue. C’pas tes p’tits records minables sur Duck Hunt qui vont t’sauver la vie. J’en ai troué des plus costauds qu’toi. Et des plus rapide, aussi. Te soucies pas du croque-mort, non plus. Y’a suffisamment d’foutus coyotes autour d’Armadillo pour faire disparaître ta charogne puante d’inculte. Aaaah… tu pries Dieu… T’voilà pieux maint’nant. Mais tu crois quoi… Dieu il est tout aussi joueur que nous. Tout pareil. L’révérend il dit qu’on est tous ses Sims. Hein qu’j’ai raison Révérend Ray ?
_ Grmpf…” clic PAN


Ci-gît une partie de PersonnageFictifMaisParticulièrementPénible.
Le reste doit être dans une meute d’foutus coyotes autour d’Armadillo.
Il ne savait pas où était Billy la Bougie.


Rockstar a été pas mal audacieux sur ce coup là. Pour reprendre le système de leur franchise phare et l’adapter à la sauce Far West, il leur en fallait des grosses et en béton armé. Mais ils ont eu tout bon. Parce que Red Dead Redemption est un sacré succès, et désormais une forte référence.


Donc oui, il s’agit bel et bien d’un GTA plein de poussière et de cactus. Bien entendu les Phoenix sont remplacés par des Alezans et les 9mm semi-automatique par des six coups, mais ça reste le même principe. Monde ouvert, fusillades et tutti quanti.


Ici, on incarne John Marston, ancien hors-la-loi devenu par la force des choses un tueur à gage à la solde du gouvernement américain. Sa mission ? Retrouver ses anciens potes autour de la frontière méxicaine et combler leur carence en fer. Au passage il en profite pour se racheter une conscience et expier quelques péchés en enchaînant les bonnes actions, souvent réglées à grands coups de Wynchester. On s’refait pas, hein.


Battre la campagne à dos de cheval, chasser, tirer sur des gens et récolter des fleurs en pleine fusillade : voila ce qu’est Red Dead Redemption. Et comme ce résumé est clairement trop réducteur, je vais quand même préciser que le scénario est excellentissime, que les personnages sont excellentissimes, que la musique est excellentissime, et que les décors aussi. VOILÀ. Contents ?!


Ci-gît Altair-eco, qui aurait manifestement dû se sortir les d…


Okokok je détaille. Je détaille. C’est bon. J’ai compris Révérend.


John Marston, donc. Soucieux de rapidement retrouver sa famille et sa ferme à l’autre bout du pays, notre petit Johnny se dirige directement vers un ancien fort militaire investi par la bande d’une de ses cibles. Après une rapide discussion, il obtient stupidement une balle en plein flanc. Il serait mort si Bonnie MacFarlane ne l’avait pas récupéré au bord de la route, puis soigné. Depuis son réveil, John semble vouloir se calmer et prendre le temps de réfléchir. Tant qu’on y est, autant aider cette chère Miss MacFarlane à gérer son ranch. En découlera tout un jeu de services rendus à droite et à gauche, mais jamais sans perdre de vue la mission principale. Retrouver tous ces tocards, et les enterrer.


On rencontre donc tout un tas de personnages, tous plus attachants les uns que les autres. Même le marchand d’Elixir. Oui, on s’attache même à lui. Tout comme au fou un peu trop proche de Gollum. Et ils nous font tous voir du pays. Ah ça, on voyage, dans Red Dead. On en fait, des miles à cheval. Mais vous savez quoi ? On ne les sent pas passer. Le décor à beau être en grande partie constitué de cailloux, de poussière et de cactus, on adore se balader là-dedans en tuant tous les animaux que l’on croise pour progresser dans les défis. On se surprend même à faire preuve de réalisme en posant le cheval à un endroit et en marchant tranquillement d’un bout à l’autre de la ville.


Côté gameplay, il y a de sérieuses innovations. Dont certaines assez perturbantes. La course par exemple. Pour ajuster la vitesse de son cheval il faut plus ou moins appuyer sur A puis maintenir la pression une fois à la bonne vitesse. On pourrait donc croire qu’à pied se sera le même principe. Mais non. Il faut simplement marteler la touche sprinter. Si on maintient, le héro ralenti.


Et l'assistance à la visée… Disons qu’elle mérite son nom. C’est bel et bien une assistance. Du moment que l’on dirige un minimum le centre de l’écran vers la cible, le pointeur de visée se calle automatiquement sur son buste. Et le suit, si il court. Alors oui, on peut la désactiver. Mais ça reste tout de même pratique, bien que peut-être un peu cheaté pour certains. Après tout, viser avec une arme à feu au joystick, ce n’est pas aussi facile qu’avec une souris.
Alors je ne parlerais même pas du focus. Très pratique également, mais cheaté. Avec ce truc, on peut ralentir le temps et marquer autant de cible que de balles dans le barillet. Quant on lache le bouton, on les exécute toutes.


Pour tout le reste, c’est du classique. On va parler à des gens qui nous donnent du travail, on va le faire de manière plus ou moins propre, et on revient. Suivant notre méthode de jeu, la jauge d’honneur monte ou descend.
Les défis de chasseur, botaniste, etc, sont là pour grapiller quelques heures de jeu supplémentaires; il est possible de joueur à divers mini-jeu comme du poker; pas loin d’une vingtaine de tenues sont déblocables en suivant divers objectifs et beaucoup ont leur propre effet. Et j’en passe.


Mais surtout. Surtout ! Il y a des guests. Des stars mondialement connues. Des Géants du milieu ! Tellement célèbre que je ne dirais pas leur nom, je vous laisse la surprise.

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le 13 juil. 2015

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