Si Rockstar rime avec grand theft auto, Il y a pourtant à côté de ces dignes héritiers des licences incontournables du monde du jeu vidéo (Max Payne pour ne citer qu'elle...).
Aujourd'hui, c'est son produit le plus aboutis dont on vas parler : Red Dead Redemption.
Faire l'éloge d'un tel jeu n'est rien d'autre que confirmer l'esthétique visuelle et jouable qui saute aux yeux dès les premières minutes de prise en main. L'introduction scénarisée se fait dans une atmosphère de fin de Far west, ou de simple dialogues et des images intelligemment disposées vous mettent dans la peau d'un john marston qui semble d'une autre époque.
Le gameplay est facile à prendre en main -qu'on soit novice ou aficionados du sport Rockstar- et la manière qu'on les développeurs de vous plonger dans leur monde vous laisse à la fois spectateur et acteur de cette épopée.
Les choses s’enchaînent, plus ou moins tranquillement, avec des personnages certes stéréotypés, mais travaillés avec soin, des missions typiques de la maison qui font le charme et les repères de la licence R* ainsi que le plaisir de se mouvoir dans ce que beaucoup de gens appellerons le ''GTA Far West''.
Cet univers est rendu crédible par d'autres éléments non moins importants : la qualité graphique générale, couplée ET au travail des détails (comment ne pas parler de la fameuse musculature des équidés) ET à celui de l'environnement riche en détails, originalité et diversité. Ajoutons, avec une touche de grandiose, l'ambiance sonore et musicale qui en font un jeu profond, sérieux mais touchant.
La durée de jeu est bien là, avec une trame principale suffisamment longue pour prendre son pied et des activités/histoires annexes ponctuant la progression, l'enrichissant même : chasse, cueillette, sauvetages, jeux de bars, traque de hors la loi et même des événements aléatoires pouvant subvenir n'importe ou (et quand) lors de vos pérégrinations.
Je ne m'attarderais pas sur l'histoire, elle a le mérite de devoir être jouée, riche, forte en rebondissement, avec ses hauts et ses bas. Notons aussi la force des dialogues et du jeu d'acteur derrière les voix des personnages pour renforcer un peu plus l'esprit de l'époque.
En somme, ce jeu touche du doigt la perfection vidéo-ludique. On pourra critiquer vaguement la répétitivité de certaines missions ou actions, un multi certes présent mais pas très entêtant, mais surtout, et c'est une faute grave à mes yeux (expliquant le 9 plutôt que le 10) : l'absence d'un portage PC, qui, reconnaissons le, pourrais encore en 2015, faire de Red Dead Redemption l'un des meilleurs jeux de tous les temps.
==> Cette critique est le fruit d'une expérience et d'une réflexion personnelle n'ayant pas pour but de délivrer la vérité