De la haine à l'amour, il n'y a qu'un pas...

2018, j'avais lancé RDR2 et au bout de quelques heures, le jeu m'avait gonflé !

Gameplay pachydermique, rythme trop lent et un manque d'implication de ma part m'ont fait revendre le jeu assez vite.

4 ans plus tard (et pour une raison qui m'échappe) je me suis replongé dedans...

Et près de 74 heures plus tard, le générique de fin défilait devant mes yeux !

Ce second run, où j'ai littéralement plongé dedans, m'a fait découvrir un jeu d'une richesse hallucinante et qui encore de nos jours reste unique. Les défauts que j'ai précédemment énuméré était en fait bien volontaires : Red Dead Redemption II est un jeu contemplatif.

Car oui, à tout moment il suffit de partir en balade ou rejoindre une mission qu'on reste encore maintenant pantois devant la beauté du titre ! Là encore le jeu avait des années d'avance sur la concurrence niveau décors, ambiance, direction artistique. C'est juste HALLUCINANT ! Sauf l'eau est moins convaincante que le reste et dénote face à la lumière du jeu, d'une beauté céleste !

Et donc en adoptant cette proposition de "prendre son temps" et "découvrir", j'ai été happé comme jamais devant un titre Rockstar ! Arthur Morgan, notre protagoniste, est peut-être le plus beau personnage que nous a offert le studio ! On s'attachera comme rarement à lui (ainsi qu'à d'autres personnages même si ça dure le temps d'une mission) et très franchement il fallait oser :

Et c'est un peu là que réside mon problème avec le titre, car comme pour le premier Red Dead :

Malgré cette écueil, je reste plus que satisfait de ce titre hors normes où RockStar a placé la barre très, très haut.

Leur meilleur titre à ce jour sans le moindre doute et le meilleur jeu de western jamais réalisé... Jusqu'au prochain ?