Lara joute

Dès que les premières imagines de ROTR ont été dévoilées, j'ai eu très, très peur d'avoir affaire à un stand-alone à peine dissimulé : les environnements et le gameplay semblaient identique au très sympatique jeu de 2013. Ainsi, j'ai laissé passer mon tour.

Cependant, après les très bons échos que j'en ai eu, j'ai décidé de lui laisser une chance. Et bien m'en a pris.

Certes, les mécaniques de base sont là, mais elles sont étoffées par une progression mieux amenée, un côté survivaliste beaucoup mieux réussi (possibilité de collecter de nombreuses ressources, craft à la volée, plus d'options de déplacement...) et une Lara plus sûre d'elle qui n'a plus à nous crier qu'elle souffre (Même si on ne sait pas trop ce qu'il s'est passé entre les 2 jeux pour qu'elle se lance dans l'archéologie à risques)

(Apparemment c'est écrit dans les comics, mais bordel, il aurait bien fallu expliquer l'absence de Sam, la meilleure amie que Lara a sauvée dans le premier jeu, quand même)

Ainsi, Lara ne s'en prenant plus autant à la gueule, le jeu n'a plus de contraste à dépeindre. Il est sur la réserve niveau émotion et violence, alors que son prédécesseur en faisait des tonnes dès les premiers instants. C'est quelque chose de compréhensible, mais un peu décevant, car ça rend l'univers un peu trop lisse.

ROTM est également plus fourni, avec plusieurs tombeaux, de nombreux secrets, un craft avec un réel intérêt, et une exploration récompensée. Les fights sont tout aussi plaisants, avec un côté moins redondant, mais une IA toujours un peu à la ramasse et une approche furtive qui aurait mérité d'être plus soignée.

Notons également les superbes graphismes, avec des expressions faciales très réussies.

L'expérience "Tomb Raider rebooté" s'est paré de quelques ajouts, qui en font une belle balade agréable, un peu dispensable pour ceux qui ont eu leur dose avec le premier jeu, mais une belle surprise pour les autres. Le reboot amorcé en 2013 va définitivement dans le bon sens.