Saints Row le Troisième du nom figure décidément parmi les meilleurs jeux du genre 'GTA' mais aussi le meilleur au sein même de la franchise avec bien entendu Saints Row IV son fidèle et toujours délirant successeur ! « »délirant » » est ce qui caractérise le mieux ce SR3 qui prend ses distances avec tout sérieux, réalisme et tout ce qui rend les jeux Rockretard et Rocktarte chiants, pénibles et lourdingues !
SR3 est donc drôle dans tous ses excès, car à la fois provocateur, souvent vulgaire, sévèrement sexué (sexuel ?) avec toutes ces filles plus ou moins dévêtues, tous ces strings et ces mini-jupes de putes, on s’étonne que la brigade féminazie et du politiquement correct ne soit pas montée au créneau !
Mais c’est que le héros peut aussi être une héroïne (non, pas de transgenre ici ou d'agenda woke) le héros disais-je ou l’héroïne permet ainsi de rendre la justice avec un large choix de vêtements (on se croirait dans les Sims !) et de massacrer tout ce qui passe et dépasse dans cet éloge du grand n’importe quoi, ce panégyrique de la racaille avec un grand R, cette satire permanente qu’on n'en croit pas nos yeux, régulièrement !
Tout ici est améliorable, boostable via des compétences et des trucs et des machins pour vous rendre au fur et à mesure la vie de plus en plus facile et agréable jusqu’à finir invulnérable ou presque (!) surarmé comme c’est pas permis, munitions infinies (sans cheat code, non, non !), bref tout ce qu’il faut pour semer une pagaille monstre chez vos ennemis, lesquels sont très cons et aiment décidément trop se manger des pruneaux et des roquettes dans la gueule comme s’il n’y avait pas de lendemain !
Très jouable comme TPS donc, interface générale bien pensée et en dehors de la campagne complètement frappadingue, un tas d’activités bien délirantes pour ne pas dire définitivement tarées…! Alors les defauts étaient rares même en 2011 comme l’absence de voix françaises ou le bruit des moteurs qui tournent en boucle (l’accélération 'perpétuelle'). Un ou deux bugs graphiques peut-etre et dans ce remaster un plantage vers le bureau… en une quarantaine d’heures, c’est très tolérable, ma foi.
C’est évidemment graphiquement que ce remaster envoit vraiment la purée : le jeu est devenu (presque) méconnaissable sans pour autant s’affirmer comme un poids lourd du 'monde ouvert' en 2020, n’exagérons rien…il revient de loin, il faut dire ce SR3, car en 2011, il figurait parmi les jeux les plus moches qu’on ait jamais vus…! et ici il est enfin très joli, très mignon même, et d’ailleurs les personnages féminins sont toujours bien agréables à regarder (sauf dans les cinématiques où bizarrement les proportions du visage de son personnage créé sont étranges).
Nouvelle gestion de la lumière très réussie, effets méteo, textures revues, bidules et machins remodélisés, trafic augmenté, piétons plus nombreux (à écraser) et j’en passe et des meilleures ; sur la One X on a droit à du 1440p très propret et un 30 im/s très stable même quand c’est un bordel monstreux à l’écran ; l’option « 60 » ne tient pas la distance hélas… sans oublier le clipping d’objets d’ailleurs, un défaut du jeu d’origine. Paye ton processeur de tablette dans les mondes ouverts, quoi !
Mais heureusement (soit dit en passant), ce SR3R tourne à 60 im/s comme un charme sur la Series X et le jeu a même été spécifiquement optimisé pour les Series X|S quelques mois après la sortie.
En tout cas, bien drôle, très divertissant, super excessif et enfin très présentable, le Saints Row numéro 3 a gagné ses lettres de noblesse avec ce beau remaster qui ne se fout pas de nous ! du beau travail en vérité pour un jeu qui le méritait depuis longtemps.