On en veut encore, Sabotage. Y'a bon.
Véritable petite pépite indé de l'été, Sea of Stars fleure bon les embruns marins, la sueur et les tripes. Le cocktail détonne dans le paysage du jeu vidéo actuel, où les "tripeul A" carburent à l'éthanol et où les indés finissent par se ressembler à force de vouloir se dissocier de la masse.
Le jeu de Sabotage parvient à perfectionner une recette RPG rétro infaillible (en copiant Chrono Trigger, en même temps, peu de chances de se louper) et à proposer une épopée pleine de charme, d'humour, de moments de bravoure et d'émotion.
Sea of Stars est une franche réussite, qui témoigne d'un travail acharné de la part de développeurs passionnés qui savent rendre hommage à des oeuvres intemporelles tout en sachant s'émanciper quand il le faut.
Le symbole de cette réussite, à mon sens, c'est le message d'un des développeurs qui récompense le joueur ayant accompli le jeu à 100 % : un édito poignant qui raconte le long chemin de croix qui a mené Sabotage à la sortie de ce petit bijou. L'ultime récompense d'un jeu qui ne cesse d'en donner.
- 3 premières heures assez mal rythmées
- Les deux personnages principaux, clairement sous-exploités
+ Superbe lore qui sublime un monde vibrant de vie
+ Beau à se damner (les effets d'eau surtout)
+ La "Sea of Stars" éponyme, d'ores et déjà dans le panthéon des grands moments du jv
+ Personnages secondaires absolument savoureux (Garl ballon d'or)
+ Gameplay et level design très profonds
+ Plein à rabord de secrets
+ Découverte sans cesse récompensée
+ OST quasi parfaite (le thème de Yasunori Mitsuda - excusez du peu - est un sacré banger)