Des hommes derrière le pad/flingue
Je ne suis pas un spécialiste de shoot. Mais je suis vite arrivé à la fin, je me suis senti dans un couloir et l'ennemi cédait finalement assez facilement devant moi. Les défauts des jeux casualisés me dira-t-on.
Sauf que bizarrement, dans ce cas précis, ça sert le propos.
La facilité et la légitimité du meurtre, le chemin tout tracé de la mission et du devoir.
Habituellement, c'est le joueur qui ne se pose pas de question, moins encore le personnage. Mais là, l'histoire nous rappelle à l'ordre.
Facile de se prendre pour une icône ? Pas tant que ça, et la mise en scène rend l'expérience troublante, viscérale, reléguant au second plan les phase de baston elles-mêmes pour nous questionner sur leurs justifications.
Une narration avec mise en abîme et accessoirement un bon vieux sujet sur la violence et la folie, servi par un jeu d'acteur qui tape (en anglais) et des graphismes qui m'ont quand même bien affriolé.