Spec Ops: The Line fait illusion le temps d'un ou deux chapitres : c'est plutôt propre techniquement et les environnements ensablés dépaysent. Hélas il révèle vite ses limites : le syndrome one man army si cher aux TPS a encore frappé et rapidement le jeu sombre dans une boucherie fatigante et peu inspirée. Pire le jeu nous inflige toutes les séquences chocs habituelles des titres de guerre avec une absence de réflexion inquiétante, pâle évocation d'Au cœur des ténèbres pour tenter de masquer sa vacuité (jusqu'au colonel baptisé Konrad...). Au final il reste un titre tout juste moyen, efficace sur le plan le plus basique, parfois convaincant le temps d'une séquence, et qui tente de s'extraire de la masse en affichant une profondeur factice et un peu déplacée.
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Créée
le 21 août 2015
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