En ce moment, j'ai envie de me refaire la série des Splinter Cell car je trouve ça assez intéressant de voir l'évolution d'une série à travers les âges. Pour le premier opus, j'avais le souvenir d'un excellent jeu avec moult possibilité tactique.
Et encore une fois, je me suis rendu compte que la mémoire est une belle pute
Tout d'abord, je tiens à dire que j'ai pas trouvé la maniabilité si rigide que ça malgré le fait qu'on est loin de la mouvance féline d'un Conviction ou d'un Blacklist mais ça se laisse prendre en main malgré quelques trucs imprécis qui tape un peu sur le système (le saut contre les murs, se laisser tomber d'une corniche, sortir d'un conduit dans le sol). Par contre niveau tactique... on est très loin d'avoir des tonnes de possibilités en fait malgré les gadgets, il y a généralement une ou deux façons de passer une salle et pas plus et l'une des choses qui fait qu'il y a ce problème dans le jeu, c'est l'IA.
Je me souvenais pas que l'IA du jeu était teubé à un niveau stratosphérique Tout en étant à géométrie variable, en effet, vous pouvez tourner autour d'un mec en le collant quasiment pendant des plombes et il ne verra rien, faites la même chose avec son collègue et celui-ci va directement péter un câble et vous aligner un chargeur dans la tronche. L'autre truc infernal, c'est quand les ennemis se retrouvent soudainement avec un don d'omniscience, par exemple, vous tuez un mec qui vient de vous repérer, vous le tuez avant qu'il ne puisse donner l'alerte ou donner sa phrase mais bien souvent, ses petits copains vont débarquer et converger directement vers votre position, même si vous avez bougez entre temps.
Enfin, je dirais juste quelques mots sur le tourelles : de la merde, voilà.
Sinon, j'ai pris quand même du plaisir à parcourir un level design assez léché par certains moments et qui essaye de vous faire exploiter vos gadgets (mais pas de manière assez variée, malheureusement).
Niveau scénario, on est sur du Tom Clancy pur jus et sérieux avec une menace terroriste basé sur les cyberattaques, ça se laisse suivre mais c'est pas transcendant.