Pffff... Ce jeu m'épuise tellement que je n'ai pas la force de lui trouver un titre

Au début de l’aventure, j’avoue avoir eu très peur : on commence par incarner la Commandante Iden Versio (probablement un jeu de mot son nom non ? Hidden Version ? Non ? Je vois des complots partout me dites vous ?), mais c’est en vue à la troisième personne que cela se produit… J’ai eu très peur que tout l’aventure se passe ainsi, la note en aurait fortement été impacté.
Mais très vite, on trouve un flingue, et tout rentre dans l’ordre. Bon, obligé de coller un FOV bien large hein, évidement, mais il faut également changer la sensibilité, ça c’est moins… Bon… Il faut croire que le temps où l’on avait des sensibilités parfaite au lancement des jeux est révolue...

Le jeu avance, on grimpe dans un TIE, et… Oula… Qu’est ce que… Mais… MAIS C’EST QUOOOOOIIII CEEEE BOOOOOORDEEELLL !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Dans le précédent BF, les commandes des véhicules spatiaux étaient littéralement “parfaites”, on ne pouvait rien leurs reprocher, mais là… Mais bordel mais c’est quoi cette connerie bon diou !? Quand je fais “haut/bas/gauche/droite” le vaisseau se cabre dans la direction comme un couillon sans revenir dans sa position initiale… Choqué, je prends ma manette, et là… Et bien rien a signalé… Mais quelle bande de gros couillons j’vous juuuuure…
Ha mais attendez, il y a une petite surprise rigolote en plus… Je décide passer en vue Cockpit, et quelle n’est pas ma surprise de constater que les commandes en mode Cockpit sont différentes, et que la commande “tourner” est sur le même stick que la commande “tonneau”... Oo Ha mais c’est du grand art ! C’est du génie même ! On aurait voulu le faire exprès qu’on y serait pas arrivé !!!
Du coup en vue TPS, bon bah rien a signalé, le tourne et je vise sans trop de soucis (d’ailleurs il n’y a pas de “lock” de cible comme dans le premier, mais les commandes sont agréablement bien faites à la manette, je suis surpris, c’est pas non plus le top mais…), mais en vue FPS quand on tourne, on pivote sur soi même, ce qui rend, évidemment, impossible la visée ou le contrôle de l’appareil…

Bon bon bon, on admettra que pour mes deux premières heures de jeu, on va de déconvenue en déconvenue…

A noter que le jeu semble assez gourmand, car j’ai souvent des ralentissements et des petits freezes (GTX1080Ti/i7/16GoRAM/WQHD), c’est peut-être car j’ai activé Dx12 ? Hmmmm…

Notez que cela se produit autant en jeu que pendant les cinématiques (qui doivent servir de période de chargement, d’où les saccades j’imagine).

Bon, je viens de terminer la campagne… Je suis partagé entre le “ouais bof” et le “putain les fils de chiens ils nous font une fin en mode Cliffhanger de gros batard…”.
Côté histoire, c’est mou du gland, coté narration, c’est assez décousu, en Anglais on dit “seamless” pour dire “sans couture apparente” (sans interruption), et bien là c’est plutôt l’effet inverse que j’ai ressenti : on a une cinématique, un flash, et boom, on est X temps plus tard (X étant une période qui n’est JAMAIS décrite, mais qui s’étale de plusieurs jours/mois à années), et je ne suis pas particulièrement fan de ce type de narration décousue.

En somme, ne vous attendez pas à un super solo non plus : notez que j’ai récolté 3200 crédits en ayant fini la campagne (loin des 5000 dont parlait JVC… ‘fin bref).

Car oui, les fameux “crédit” qui font hurler les joueurs sont au coeur d’une polémique : si cette mécanique est présente sur bon nombre de jeux depuis des années, c’est la première fois qu’on en vois sur un StarWars PC. Pourtant, rien de choquant : on s’en tape sur les CoD depuis déjà pas mal d’année, et même sur BattleField 1.
Le point d’exergue ici, repose sur le fait d’acheter des “héros” emblématique de la saga contre ces jetons, mais ce n’est rien de plus qu’acheter une arme sur CoD Infinite Warfare par exemple.

Cela dit, autant je m’en fout sur un CoD car je sais que je vais y passer (en général, sauf exception de pourrissage massif du titre annuel en question [comme c’est le cas cette année avec la crevure de WW2]) entre 100 et 200h, largement de quoi débloquer tout le bignouf (quoi que sur CODIW j’ai pas tout débloqué après 200h de jeu =/ …). Oui, mais voilà, BF2, on ne s’attend pas à y jouer non plus trop trop (j’ai passé 4h sur le premier, c’est dire si jme suis fait chier dessus…).
Et c’est vrai que du coup, si cette mécanique est là pour pousser à jouer (et se co une fois par jour pour les bonus quotidien) et à acheter, chez moi ça aurait plutôt l’effet inverse.
Et c’est bien malgré moi que, du coup, je rejoins cette polémique du coté des détracteurs…

Car même si, pour débloquer Dark Vador il me faut 15000 crédit, soit à peu près 15h de jeu (en perdant en boucle visiblement, à raison de 35 crédits par partie...), et bien je sais que le problème ne sera pas de débloquer les points, mais bien d’y jouer 15h au moins, à votre bouse intergalactique.

Bon, je suis méchant, je dis “bouse intergalactique”, mais le jeu n’est pas non plus franchement mauvais… C’est juste… Bof.
Les combats de vaisseaux sont asymétrique, à comprendre qu’on a pas des classes symétriques, et j’avoue détester cela. Surtout que ça change d’une époque à l’autre… Bref. De la merde “de mon point de vue”.
Le coup des héros d’une époque différente, ça aussi ça nous sort du jeu…

Bon, le multi au sol lui par contre est… Bon, on a toujours le délire des “héros” à la troisième personne hein, évidemment, histoire de bien faire chier un maximum de monde (même les héros au flingue, hein, je précise)... Et… Hmmmm… Pfffff…

Bon, okay, la vérité ? Rien ne va dans ce jeu, j’ai essayé de me persuader du contraire, de me forcer à lui trouver des bons point parce que, “hey ! c’est un Star Wars !”, mais la vérité c’est que le multi est aussi inintéressant que le solo, quelque soit le mode de jeu.

Pire encore, je les soupçonnes d’avoir laissé leurs délire du “on ne gagne pas en précision quand on vise”.
On peut à peine (voir pas du tout) personnaliser ses soldats, et le peu qui est offert nous rappelles les heures sombres du FPS…

Il y a une limite à ma gentillesse. Désolé BF2 mais, tu pues la merde.