Le côté lumineux du FPS.

Ce jeu, c'est toute une histoire pour moi.

J'y ai joué pour la première fois lorsque j'étais jeune et con, en 98. Un de mes premiers FPS. Je ne l'avais même pas fini, tellement j'étais une bille en ce temps là. Pourtant j'avais roulé ma bosse sur le multi, avec mon 56k tout neuf. J'ai fini par le relancer aujourd'hui, plus de 10 ans après, par pure nostalgie et avec la ferme intention de le finir.

J'avoue que je m'attendais à un jeu un peu vieillot, archaïque et dépassé dans ses mécaniques de jeu. Mais en fait, ça arrache toujours autant la gueule. Jedi Knight n'a rien perdu de sa superbe, et encore aujourd'hui, il arrive à tenir tête à la quasi totalité des blockbusters modernes. Ce jeu est une véritable leçon de game design, une sorte de "Comment faire un excellent FPS pour les nuls".

Pour faire aussi simple que concis, JK c'est : un level design inventif, des niveaux gigantesques truffés de salles secrètes, des cinématiques délicieusement kitsch, un scénario simple mais plutôt efficace, une panoplie d'armes qui ravira le fan de SW, une bande son béton (comme toujours dans les jeux Star Wars), le sabre laser et les pouvoirs de la Force ainsi que la gestion côté clair/obscur (qui donne lieu à 2 fins différents).

Tout n'est pas parfait, notamment techniquement, et on peut regretter quelques mécanismes datés (les clés de couleurs ou le combat au sabre par exemple) mais globalement, c'est le quasi sans faute.

Un jeu à faire absolument, doté d'une excellente ambiance. Pour un joueur lambda amateur de FPS, le jeu vaut 8/10. Mais pour le SW-sex que je suis, c'est au bas mot 9/10.