It's my turn!

C'est le cœur gros, la larme à l'œil et le nez qui coule que je finis d'achever cette critique. Ma crève ne m'ayant pas complètement achevée, je profite de ce manque de forces pour finir Stella Glow et partager mes impressions avec vous.

Pour l'histoire je vais faire court afin d'éviter de tomber dans le spoil.
Vous démarrez l'aventure sous les traits d'un jeune puceau nommé Alto et vous n'avez pas d'autre plus grande ambition que de devenir le chasseur le plus famous du royaume. À cause de votre réputation vous êtes déjà une star dans votre petit village perdu et tout le monde vous vénère. Ça semble chouette sauf que un jour une vilaine sorcière arrive, chante un petit air tout cute et se barre. Vous laissant seul avec votre sœur adoptive pour constater les dégâts causés par la petite chansonnette de Madame. Et c'est peu le dire étant donné que toute la plèbe se retrouve piégée dans des blocs de cristal.
Vous en faites pas ! Ils sont toujours vivants (sans doute en pleine agonie mais vivants quand même…) et c'est à vous d'aller à la capitale pour trouver une solution au problème. Bien entendu la vile gourgandine à déjà fait parler d'elle et de nombreuses personnes se relaient jour et nuit (ah non la nuit ils dorment ainsi que les jours non ouvrés.) pour trouver un chant qui pourrait contrer celui de la méchante-sorcière-qui-porte-un-nom-de-vieille. (Hilda)
Après avoir réfléchi à une solution tout le monde est d'accord pour détruire toutes les sorcières élémentaires et en bon chienchien de la ligue des chevaliers vous vous dites : c'est génial ! Et vous partez donc à l'aventure non pas sur l'île de Koridai mais à la recherche de ces viles bougresses afin de les expédier au bûcher sans procès. (mais où est Phoenix Wright quand on en a VRAIMENT besoin ?!)
Tout le monde connaît ma magnifique faculté à faire les synopsis les plus moisis au monde mais c'est en gros ce qui se passe dans Stella Glow dans la grande largeur.

On pourrait croire que j'ai détesté ce jeu mais en réalité c'est tout le contraire.
Premièrement j'ai pris une claque visuelle en y jouant et si vous avez un peu vu mes critiques de jeux 3DS vous savez que ça arrive pas très souvent. Et pour ça je tire mon chapeau aux concepteurs du jeu pour avoir bien su mixer les sprites traditionnels et les effets 3D (amen, je l'ai dit !) la 3D est utilisée à bon escient ce qui donne une bonne approche des phases de combat qui se déroulent au tour par tour. Puis c'est de la 3D simpliste et efficace pas quelque chose qui veut être réaliste au point d'en être sacrément dégueulasse animés avec des frames absolument pas fluides.
Pour l'univers sonore on en prend aussi plein les mirettes. Je sais pas vous imaginez mais même si j'ai joué à ce jeu sur emulateur, normalement il passe à la perfection sur une console 3DS et contenir de la musique si variée c'est impressionnant. D'ailleurs je pense que les OST ont touché un paquet de monde car on peut trouver les OST de chaque personnage sur YouTube.

Côté scénario, je le trouve assez bien construit. La team concept’ a pas agit en gros beauf ; hahaha magie-> n'importe quoi. Croyez moi c'est rare. Tout à une explication logique et plausible. Et les twists sont au rendez vous pour notre plus grand plaisir.

Des phases de jeu au tour par tour, du visual novel et un monde merveilleux**. Que demander de plus ?** Pas grand chose, à part quelques petits détails qui auraient pu donner une crédibilité majeure à ce jeu.
× l'absence de quêtes :
En fait il y a des quêtes. Mais comment dire. Vous résolvez la quête vous finissez l'histoire. On ne peut pas non plus se balader dans le village et on se déplace uniquement sur une carte qui relie les lieux clé à l'aide de points. Un petit côté à la Monster Hunter aurait été fort sympathique.

×Baisser le niveau requis pour avoir des attaques.
Je comprends que pour avoir une attaque pétée sur un personnage il faut qu'il max lvl, mais il y a une discontinuité dans ces attaques. Un personnage nul ne sera jamais utilisé pour combattre et ne gagnera pas d'XP ni d'attaque. Un gain d'extra XP façon Yo-Kai Watch ici aurait été super chouette. Parce qu'on finit toujours laisser un gars sur le carreau parce que ses attaques sont trop faibles. Ensuite quand il est imposé dans un combat on se trouve avec une équipe complètement déséquilibrée à la fin du jeu.

× Ce qui nous amène au point suivant : la punitivité des combats finaux.
Un missplay en debut de combat, qu'importe si vous passez deux heures à survivre vous sera fatal. (et oui je déteste me faire instant kill parce que je me suis un peu trop approchée du méchant boss)

×Le skin des persos féminins.
Dire qu'ils sont limites est un euphémisme. Surtout une bonne partie de ces persos n'a pas atteint la majorité. Et c'est comme ça qu'on reconnaît un jeu japonais par sa mentalité qui frise le ridicule en matière de sexualisation infantile.
Ça ressemble à un enfant, ça en a les formes et la taille mais hop hop ça en est pas un !
Bah ouais on a écrit qu'elle avait 18 ans !
-mais chef que faisons nous pour celle en string ?
- mh… Dites qu'elle a plus de 100 ans !
- CHEF ! VOUS ÊTES UN GENIE !

Bon d'accord on peut dire que mon exaspération vis à vis des points cités est capillo-tractée et qu'ils sont minimes comparé à l'expérience sensorielle que nous apporte Stella Glow et je pense véritablement que ce jeu pourrait constitue**r un bon investissement dans une collection de jeux 3DS.**

Sur ce, je vous laisse vous faire un avis sur ce jeu et je retourne rattraper mon retard en matière de jeux sur Ace Attorney : Spirit of Justice et vu tout ce que j'ai à dire au bout d'une heure de jeu, je sens que ma prochaine critique sera basée là dessus.