le 4 juin 2015
Chiant à mourir.
J'étais content de l'installer celui là. J'apprécie vraiment les first person exploration. Gone Home, Vanishing of Ethan Carter, NaissanceE, Ether One, Amnesia: A Machine for Pigs. Fouiller des...
Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.
J'étais content de l'installer celui là. J'apprécie vraiment les first person exploration. Gone Home, Vanishing of Ethan Carter, NaissanceE, Ether One, Amnesia: A Machine for Pigs. Fouiller des environnements et y déceler une histoire via les décors, les écrits, les pensées du héros. J'étais content aussi de jouer une situation via un type de personnage qu'on ne voit jamais, comme dans Cart Life. Seulement, c'est juste ennuyeux au possible...
Le jeu se présente sous la forme d'un seul environnement, vaste appartement (il fait bien ses 200m² sur deux étages) dans lequel on évolue chaque jour de 17h à 18h. On est là pour "faire le ménage". Par faire le ménage, le jeu entend regarder une liste de trois ou quatre tâches, trouver un objet qui active la tâche ("accrocher des tableau" ---> trouver les tableaux posé par terre et cliquer) et hop, fondu au noir, on perd quelques dizaines de minutes du chrono du jeu, et on passe à l'objet suivant. On peut également ne pas faire les tâches demandées et/ou en faire d'autres à la place, voire en plus. Mais au final, on va quelque part et on clique.
C'est juste irrémédiablement chiant. Il n'y a aucun mystère. On ne cherche pas quelque chose pour progresser dans une intrigue, on cherche juste un objet pour voir un fondu au noir. On ne peut pas lire en détail les journaux posés à droite et à gauche, qui nous donnerait une forme de narration sur ce qu'il se passe. On ne peut pas faire le ménage soit même, ce qui apporterait au moins une forme d'interaction un peu plus poussée et surtout un peu d'engagement dans ce qu'il se passe. Au lieu de ça, on a droit à une voix-off du personnage que l'on incarne (qui au moins sort son texte relativement justement) qui nous raconte l'évidence, comment elle ne peut pas quitter le pays, parce qu'elle est pauvre, alors que son employeur pourrait le faire, mais ne le fait pas, par choix, parce qu'il est riche. De temps à autre, une vague relation tente de se tisser avec cet employeur quand il laisse un mot de remerciement pour le travail effectué (on fait le ménage quand il n'est pas là). Seulement comme on ne fait pas vraiment le ménage, qu'on ne nous donne aucun choix sur quoi écrire, on est juste condamné à faire avancer le jeu de quête d'objet en quête d'objet, et on a aucune implication.
Si on ajoute à cela un design de l'appartement pas forcément très intéressant (c'est moderne quoi...assez froid) où seule la colorimétrie semble tenter d'apporter un peu de vie, on se retrouve avec une belle gamelle. C'est vraiment dommage, il y avait quelque chose à faire avec exactement le même thème et concept de base, mais justement à part ça, il n'y a rien.
Créée
le 4 juin 2015
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le 4 juin 2015
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