Si Ratalaika crée de véritables débats chez les chasseurs de trophées (entre ceux en quête de platines faciles et rapides, et ceux qui ne recherchent que l'exigence) pour ma part je considère que l'éditeur permet aux joueurs consoles de s'essayer à des jeux indépendants de toute sorte et auxquels ils seraient passés à côté.
Pour ma part je ne connaissais pas du tout l'artiste nami mais le visuel de ce visual-novel m'attirait, promesse d'un récit doux et coloré. Ce qui fut tout à fait le cas. On se retrouve dans un univers où magie et nourriture vont de pair. Syrup détonne dans tout cela : alchimiste, elle use de la science pour créer ses confiseries qui remportent un franc succès. Un matin elle trouve dans son laboratoire un golem-bonbon : une sucrerie anthropomorphe qui demande à ce qu'elle la mange.
Les mécaniques du jeu sont simplistes : vous n'avez qu'à choisir des lignes de dialogue jusqu'à la scène finale. Il existe en tout dix fins : cinq bonnes chacune liée à la route d'un personnage et cinq mauvaises.
(Et certaines dont les mauvaises sont vraiment ignobles comme manger la golem-bonbon ou Syrup qui s'endort à jamais, son cœur devenu glacé)
L'opus profite d'une traduction française soignée qui restitue les jeux de mots et permet d'apprécier le récit. Je suis simplement un brin frustrée de ne pas découvrir l'univers davantage, assez prometteur en terme de petit décor fantasy original et enchanteur.
Si jamais vous hésitez à vous procurer le jeu, il existe aussi sur téléphone portable et gratuitement. Je risque d'ailleurs de m'essayer aux autres productions de nami, disponible par application.