Tales of Kenzera : ZAU est un jeu indépendant de type métroïdvania sorti en avril 2024, développé par le studio Surgent Studios et développé par Electronic Arts sous son label indépendant EA Originals.
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L’histoire du jeu se centre sur Zau, un jeune chaman dont son père vient de mourir. Incapable d’accepter cette perte, Zau entreprend un voyage spirituel. En invoquant Kalunga, le dieu de la mort, Zau conclut avec lui un pacte, traverser les terres d’Ingoma et rechercher les 3 grands esprits tourmentés dans le but de les tuer pour les apaiser et les aider à franchir le cap entre la vie et la mort, en échange de cela son père reviendrait à la vie. Chaque interaction rencontrée enrichit la compréhension de Zau de la mort, du deuil et de la nécessité à accepter le cycle de la vie.
Ainsi, le message sur la mort et le deuil sont au cœur du récit. Tout au long de l’histoire, Zau apprend que la mort n’est finalement pas une fin en soit, et que retenir les esprits des défunts peut causer plus de mal que de bien. Son voyage l’amène à accepter la perte de son père et à comprendre l’importance de laisser les âmes franchir l’au-delà.
L’univers du jeu s’inspire d’une mythologie africaine, celle des traditions du peuple bantou. Ce choix donne au jeu une forte identité et le distingue grandement, enfin pas un jeu se déroulant aux états-unis. L’intégration de figures spirituelles, de contes et de croyances de cette culture dans le récit et le design du monde est très réussie et offre un vrai changement.
Ce voyage à travers les contrées d’Ingoma constitue le cœur de l’aventure. Chaque région explorée est imprégnée de la mythologie africaine, avec ses défis, créatures et histoires d’esprits en peine. Au fil de la progression, nous maîtrisons les pouvoirs de deux masques chamaniques, le masque de la Lune et celui du Soleil, conférant des capacités distinctes. Les capacités de combat diffèrent selon le masque équipé, tout comme les capacités de déplacements. Le masque de la lune est associé à des attaques rapides, ainsi qu’à la manipulation de l’eau, tandis que le masque du soleil offre des pouvoirs plus puissants et des capacités liées au feu.
Le jeu est donc un metroïdvania, où l’exploration et l’acquisition de nouvelles capacités sont essentielles pour progresser. La diversification du gameplay à travers les deux masques et leurs pouvoirs associés offre une variété dans les combats et les phases de plateforme. Cependant, j’ai noté une grosse imprécision dans le gameplay, que ce soit dans la visée dans les combats ou durant les phases de plateforme, rendant ces dernières un peu frustrantes.
De plus, malgré la richesse de l’univers et le thème africain, la variété des ennemis m’a semblé limitée, rendant certains combats et affrontements répétitifs à la longue.
Enfin, la soundtrack du jeu renforce grandement l’immersion du jeu. L’OST renforce l’atmosphère particulière de ce jeu et de son thème du deuil.
Points positifs
+ Une narration et un message sur la mort et le deuil intéressants
+ Un jeu sur une mythologie africaine, thème originale
+ Un gameplay qui se diversifie malgré son classicisme
+ Une bonne bande-son / OST
Points négatifs
- Une grosse imprécision dans le gameplay, entraînant des échecs
- Un gameplay finalement classique
- Des ennemis trop répétitifs et classiques
7/10