Se termine à tort.

Imaginez un titre similaire au monstre de Frankenstein réalisé comme un mélange imparfait de restes de jeux plus réussis et vous aurez une bonne idée de l'horreur qu'est Terminator: Renaissance. (Aussi appelé Terminator Salvation chez nos voisins anglophones.)

Grin, le studio responsable de ce ratage, n'est pas inconnu des amateurs de jeux dotés de quelques bonnes idées, réalisés avec compétence; mais toujours ratés par excès d'ambition. La logique voudrait quand on est une petite boite qu'on s'en tienne à faire simple, à rester dans sa zone de confort. Et on ne pourra pas leur reprocher d'avoir été ambitieux sur Terminator: Renaissance. Non, on peut par contre leur reprocher de n'avoir jamais sorti un titre capable de tenir la route plus d'une dizaine de minutes.

Ce titre emprunte à Gears of War la plupart des tics de gameplay qui ont fait de ce dernier un succès. Mais semble incapable de les utiliser de manière compétente. Il préfère enchaîner séquences de Third-Person Shooter basée sur un monde alternatif à celui du film, un produit dérivé de celui-ci, et portions de jeu sur rails qui auraient semblé dépassées il y à plus d'une dizaine d'années. Mélangez le tout dans un univers qui a vécu de plus beaux jours et pan; vous avez l'un des pires titres de son époque.

Par contre, les chargements sont anormalement réussis. (L'on peut diriger la tête d'un T-800 durant la petite heure métaphorique que prend le titre à se charger.) Cela ne fait pas un bon jeu, mais ça valait le coup d'être mentionné.