The Evil Within par Baron Samedi

The evil within : Sebastian Castellanos, inspecteur de police à Krimston City se rend sur une scène de crime particulièrement sanglante dans l'asile de Beacon Bay avec ses partenaires Joseph Oda et Juli Kidman. Seul un patient, Leslie, a survécu au massacre. Pendant l'analyse des vidéosurveillances, Ruvik, un patient doté de pouvoirs surnaturels se téléporte dans la pièce et transporte les esprits de Sebastian, Joseph et Juli dans son cerveau dérangé.

Le joueur se retrouve donc dans un univers dégradé, macabre, empli de créatures en tous genre, monstrueuses, violentes, et qui ont très envie de nous assassiner. Du zombi invisible au boucher à la tronçonneuse, de la femme-araignée à la créature informe possédant plusieurs têtes, en passant par des kamikazes, des créatures avec des pièges dignes de Saw greffés sur la tête, et j'en passe.

Tout ce petit monde va donc chercher à nous planter plus ou moins des choses dans le corps, nous écraser, nous brûler, nous démembrer... Le jeu recense pratiquement toutes les façons possible de mourir atrocement.

Pour se défendre, Sebastian dispose d'une belle panoplie d'armes : couteau pour la discrétion, pistolet, magnum, fusil de chasse, fusil à pompe, fusil à lunette, grenades, magnum, arbalète portant le doux nom d'agonie. Cette dernière permet d'ailleurs d'utiliser toute une panoplie de carreaux spéciaux : explosifs, inflammables, électriques, de gels, et j'en passe.

Le jeu propose de jouer furtivement, mais ce n'est malheureusement pas toujours possible. C'est dommage, car ce sont les passages que j'ai préféré. Les armes à feu sont très efficaces, mais les munitions ne sont pas légion !

Les niveaux se succèdent donc et permettent de mettre la main sur des enregistrements, articles, notes diverses, qui enrichissent le lore du jeu, et permettent de raconter l'histoire, ainsi que de comprendre le passé de Sebastian. A l'issue, une bonne dose de mystère persistera cependant, et des questions resteront en suspend. Au moins pour ma part, n'ayant pas tout trouvé. Et n'étant pas certain d'avoir tout compris.

Les niveaux ne sont jamais très compliqués, sans être de simple couloirs pour autant. Des zones chapitrées comportant des énigmes simples permettent de progresser. Les environnements sont assez variés : la ferme de campagne, un village abandonné (qui n'est pas sans rappeler le début de Resident Evil 4 d'ailleurs !), des égouts, des bâtiments en ruine... Et au milieu de tout ce chaos, des havres de paix signalés par Le clair de lune de Debussy permettent de revenir dans un asile auprès d'une infirmière. Ici, on sauvegarde, on améliore ses compétences (à l'aide d'une chaise plutôt inquiétante, d'un casque et d'injections louches), on lit le journal et on en apprend sur l'histoire.

The evil within c'est donc une expérience assez traumatisante (la femme-araignée vous allez vous en souvenir longtemps), dans un univers glauque et inquiétant. Un survival violent, sanglant, très gore, avec une narration assez obscure qui obligera le joueur à reconstituer un puzzle mental.

Très intéressant donc, si vous avez l'estomac bien accroché.