Le retour du Evil Mikami.

Evil Within! Une série que j'aime! J'avais déjà beaucoucp aimé le 1er volet, la patte de Shinji Mikami, père des ResidentEvil1 et 4. Le monsieur est toujours aux commandes, même s'il occupe un poste différent.
Bref.
EvilWithin2, c'est toujours aussi délirant, toujours aussi what the fuck, toujours aussi bon.
Plongé dans les méandres chaotiques de l'infernal STEM (la machine à...cauchemars dans laquelle on s'installe), Sebastian repart pour un tour dans ce manège des enfers. Alors préparez-vous à affronter toutes sortes de créatures toutes plus dégueulasses les unes des autres.
D'autant que désormais, le jeu nous permet d'arpenter quelques zones ouvertes -de taille modeste, certes- dont l'exploration se révèlera fort plaisante et très addictive.
Dans ces moments ouverts, véritable plus-value comparé au 1er épisode, vous prendrez soin de bien tout visiter, de looter un maximum, et d'accomplir toutes les petits quêtes annexes qui vous récompenseront par du précieux butin.
Ces zones ouvertes vous permettront également de varier les approches en testant, par exemple la furtivité et ses backstabs, ou l’attaque frontale à coup de fusil à pompe, à moins que vous ne préfériez la pose de pièges comme les mines explosives...à vous de voir , à vous de vous faire plaisir.

EvilWithin2, c'est le 1, en mieux. Tout est un peu mieux.
Le craft vous permettra de fabriquer de précieuses munitions, et vous prendrez bien soin d'utiliser le gel vert (de la...morve?) et le gel rouge, pour faire évoluer Sebastian dans la voie qui vous plait (meilleure discrétion, meilleure santé ou endurance, visée plus stable etc etc).
Bref, c'est simple, c'est du très classique, mais ça fait énormément plaisir de retrouver notre Sebastian plus déterminé que jamais à venir à bout de toutes ces saloperies.
D'autant que son caractère et sa psyché gagnent nettement en profondeur avec ce 2em volet.
On en apprend plus sur lui, on fini même par le trouver attachant (l'histoire orbite autour de sa famille mais chuuut pas de spoil).

Que les allergiques aux mondes ouverts se rassurent, il reste encore beaucoup de zones linéaires, et, ça tombe bien car elles sont très réussies. Sans vous spoiler, sachez qu'il y a 2 méchants, et que, le 1er est vraiment très réussi, avec sa lubie pour la photographie, qui rend sa traque vraiment chouette, avec une esthétique...particulière.
Le second méchant quant à lui est totalement nul, alors n'en parlons pas.

Au final, ce trip psychédélique en enfer se parcours en une vingtaine d'heures, durant lesquelles vous traverserez toutes sortes d'environnements et de situations plus ou moins épineuses, plus ou moins sanglantes. C'est l'avantage avec le Stem : la relative "incohérence" du monde permet de varier les plaisirs, sans s'encombrer d'inutiles explications dont tout le monde se fout. Car oui, nous, ce qu'on veut, c'est faire sauter des têtes à coup de fusil à pompe. Et ça tombe bien car les têtes sautent très bien.

Le final du jeu, à la fois haletant et émouvant, extrêmement réussi, clôture à merveille cette épopée, et confirme l'inspiration des développeurs, qui tiennent avec TheEvilWithin LA nouvelle référence du survival-horror (n'en déplaise à certains).
En un mot comme en cent, je n'ai qu'une chose à vous dire : laissez-vous tenter par l'aventure et entrez de plain-pied dans cet univers des enfers!
Et rendez-vous pour TheEvilWithin3!