Je ne compte plus les nombres d'heures que j'ai passé sur la Saturn avec le jeu vidéo The House of the Dead et le pistolet bleu foncé. Je l'ai terminé je ne sais plus combien de fois. Je m'en rappelle encore aujourd'hui. Le deux, je n'ai pas pu y toucher ne possédant pas de Dreamcast par contre, je ne me suis pas raté pour le troisième bien sympathique avec le fusil à pompe en salle d'arcade. Mes bras meurtris par le poids du fusil s'en souviennent encore (j'avais posé le fusil sur une table en hauteur pour pouvoir continuer).

Je fus heureux de voir ce nouvel opus arriver sur la PS3, enfin un vrai rail shooter pour ma Move. The Shoot étant trop focalisé sur la précision pour qu'on y prenne du plaisir et puis bon, tirer sur des pancartes en cartons... Y avait bien eu Time Crisis mais The House of the Dead, c'est ... The House of the Dead quoi ! Entre exploser les membres des zombies et tirer sur des terroristes qui différent juste par leur couleur, il n'y a pas photo.

Je calibre ma Move et je lance le jeu en trépignant d'impatience et là, le miracle a lieu: un strip-tease sans défeuillage bien chaud avec une nana siliconée et un style graphique faisant irrémédiablement penser aux productions grindhouse tel que Boulevard de la Mort, Planète Terreur ou Machete . Mon dieu, ça s'annonce superbe !

Gardons-nous de trop espérer. Lançons le jeu pour voir. Une cinématique pour commencer (what's else ?), on nous présente les deux protagonistes principaux et le miracle continue, l'ambiance grindhouse est conservée : c'est vulgaire, violent, en dessous de la ceinture et y a des nanas à gros obus. Les « Fuck » sont légions, si une phrase ne contient pas de fuck, c'est qu'il y a un sérieux problème. J'adhère totalement et j'en tombe amoureux.

Le jeu n'a pas changé d'un iota, on bourrine, on explose des têtes, on balance des grenades. On récupère du pognon et on peut débloquer des nouvelles armes. Un véritable effort a été fait de ce côté-là pour que le jeu soit réellement jouissif et prenant. Les environnements sont diversifiés, les boss apparaissent à chaque chapitre et sont réellement impressionnants même s'ils sont trop faciles. Le jeu est partagé en une dizaine de chapitres dont pas besoin de faire le jeu en ligne droite en recommençant au début à chaque fois et heureusement vu la durée de vie plus longue que la moyenne.

Le must, c'est quand même de jouer à deux avec un pote, là le jeu prend tout son sens et devient un pur défouloir. Mais le gros point positif, c'est quand même cette ambiance Grindhouse très réussie avec la voix-off qui en fait des tonnes « Deux nanas en route vers l'enfer pour la partouze du sang » entre autres.

On peut juste reprocher au jeu des graphismes pas trop top.


Conclusion :

Quel plaisir de disposer d'un très bon shooter doté d'une histoire sympathique, d'un gameplay sans faille, de boss monstrueux et surtout d'une bonne durée de vie. Il ne manque plus que des graphismes impressionnants.
Marvelll
8
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le 18 déc. 2011

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