Commencer "the last guardian" me plonge dans mes souvenirs des anciens jeux d'Ueda. L'impression de se retrouver dans de vieux chaussons. Même ambiance, animations, couleurs, architecture, lenteur, peut être même l'histoire?
Le comportement de Trico est bluffant, je vois mon chat en lui. La relation entre l'enfant et la bête se renforce doucement au fur et à mesure que nous avançons.
La mélancolie qui entoure le jeu nous fait présager le pire, et la volonter de voir la fin du jeu est forte.
Seulement voila, il y a un gros point noir, le gameplay: approximatif, frustrant, énervant.
Le côté maladroit de notre héro pourrait être touchant, mais le problème c'est qu'il fait partie intégrante de la jouabilité. Les phases d'affrontements sont horriblement fastidieuses. Le jeu n'est jamais vraiment difficile, mais cela rend énormément de phases agaçantes (la recherche de nourriture pour trico, certains sauts qui finissent dans le vide...).
La volonté de voir la fin l'emporte sur l'agacement procuré par la maniabilité. Même si cette dernière plombe le jeu.
les plus
- la fin, très belle
- trico plus vrai que nature
- certains puzzles très "naturels" et bien pensés
les moins
- les affrontements
- la maniabilité & la caméra (qui m'a presque fait lâcher le jeu par moments).
- le filtre blanc à l'écran qui donne mal à la tête
6/10