Changement bien couillu d'une formule qui tournait en rond depuis un moment, sans jamais avoir la même saveur que l'original.
Un mélange de Skyrim pour l'aspect monde ouvert, saupoudré de Dark souls pour les mécaniques et la manière de découvrir le monde et l'on arrive à une nouvelle formule qui déroute le joueur.
Une aventure où le mot d’ordre est liberté et initiative, qui casse pratiquement tous les codes du Zelda-like et qui laissera les joueurs les plus attachés à ces valeurs sur le carreaux.
Mais si l'on se prend au jeu, il est facile de se laisser porter par ce vent de liberté et cet univers gigantesque et d'une incroyable cohérence.
Finalement on n'y fait pas grand chose de plus que dans n'importe quel monde ouvert, les vrais donjons sont peu nombreux et de qualité inégale et le dénouement et le boss final ne sont peut-être pas très inspirés.
Mais là n'est pas l'essentiel. Breath of the Wild est un jeu bien plus basé sur le plaisir de la découverte si bien amené par les objectifs et le gameplay, du voyage et du dépaysement.
Et après 2 heures de RER et des heures passées devant des tableaux Excel qui n'ont jamais rendu heureux un homme, bah ça fait du bien.