Et dire qu'il n'a failli pas exister...
Pour la petite histoire après le succès monumental d'Ocarina of Time, Shigeru Miyamoto demande à l'équipe qui l'a crée (Yoshiaki Koizumi et Eiji Aonuma) de faire une nouvelle version. Ceux-ci refusent, préférant plutôt faire un nouveau jeu et entrent en conflit avec Miyamoto. Finalement Aonuma et Koizumi verront leur requête acceptée et c'est ainsi que naissait The Legend of Zelda: Majora's Mask. Alors je crois que l'on peut tous dire en cœur "Merci Mr Aonuma et Merci Mr Koizumi".
Sans eux on aurait pas eu droit au Zelda le plus profond, le plus dérangeant mais aussi le plus adulte des épisodes de la saga.
Le scénario est un bijou de noirceur et de mélancolie souligné par des décors somptueux, la musique soignée de Koji Kondo et par le système de jeu (les fameux trois jours) qui nous rappelle que le petit Link qu'il n'est pas en train de vivre une de ces aventures colorées mais qu'il est au purgatoire. Car Majora's Mask est en fait la plus belle parabole sur le deuil et sur l'acceptation de la mort que j'ai jamais vu.
Majora's Mask restera une des plus belles expérience de ma vie de joueur.