The Quiet Man par Danny Fonseca

Si on le lance en sachant à quoi s'attendre (un nanar plein de bonne volonté), on peut vraiment passer un moment assez extraordinaire. Quasiment rien ne fonctionne au premier degrés alors que tout est excellent dès qu'on le tourne un peu en dérision.

Le plus beau c'est que tout n'est pas un ratage à 100% : la photo dans les scènes live-action est très bonne et la réalisation passable (plus que les scènes de "série" dans Quantum Break par exemple), certaines transitions entre les vraies scènes de la vraie vie et le jeu sont bluffantes - tant qu'il n'y a pas d'être humain à l'écran - certains personnages ont une super animation faciale pleine de contrastes... C'est carrément touchant de voir à quel point les développeurs ont essayé.

Mais bien sûr, les fameux gifs et vidéos sur le jeu lui rendent justice : on est dans un ovni sans queue ni tête, complètement buggué de partout, qui se prend très très très au sérieux, avec le héros le moins charismatique de tous les temps. Pas au niveau de mon nanar du coeur (Call of Juarez : Bound in Blood), mais on en est pas si loin.

C'est drôle, c'est incohérent, les nit-pickers vont s'éclater à essayer de trouver tout ce qui ne va pas dans le scénario, bref sortez vos bières de vos frigos et vos potes de votre placard : vous allez kiffer.