The Raven: Legacy of a Master Thief par Makks

The Raven nous plonge au cœur des années 60, alors qu'un joyau d'une valeur inestimable a été volé dans un musée londonien, et que son jumeau est transporté sous grande surveillance pour une exposition au Caire depuis Zurich. Nous incarnons principalement Anton Jakob Zellner, un policier suisse en fin de carrière en attente de son heure de gloire, pour ensuite découvrir le point de vue d'autres personnages.

Je suis étonné de voir à quel point ce jeu a l'air d'avoir fait un bide intersidéral. C'est pourtant un bon jeu d'aventure, avec une histoire intéressante, des énigmes cohérentes et plutôt simples, des graphismes qui tiennent la route et une très belle bande son. C'est un peu une autre histoire niveau finition, avec une énigme pouvant être bloquée au premier chapitre (avec l'obligation de recharger la partie), et un chapitre trois rempli de problèmes de points de passages, les personnages se figeant sur place avant de se téléporter à l'endroit désiré. Le tout début du jeu m'avait un peu découragé, avec des combinaisons d'objets un peu alambiquées, mais les autres scènes n'ont pas vraiment ce problème. Comptez dix ou douze heures pour boucler l'aventure et en fouillant le moindre recoin.

The Raven manque peut-être un peu d'humour, que ce soit dans les dialogues ou dans ses personnages, mais le ton de l'aventure s'y prête. Un très bon titre qui vise davantage les amateurs de romans policiers que les nerds et les geeks (en comparaison à BoUT).