Chronique complète
Extrait :
Quatrième et dernier opus actuel pour la série The Room. J’ai pris un peu plus mon temps pour le terminer, mais il faut dire aussi que j’ai parfois eu un peu le tournis. Comme on change de pièce et qu’il y a une animation pour cela, ça m’a donné un peu la nausée, je l’avoue. Sinon, je l’ai trouvé encore plus travailler que les précédents, tout en ayant un peu plus la même idée que le premier (être dans une même pièce) tout en étant transporté ailleurs.
La structure du jeu change un peu et j’avoue avoir adoré la mise en abîme de cet opus. Autant les précédents se sont vraiment éloignés de l’idée du premier et qui fait le titre de la franchise : la pièce. Autant celui-ci semble revenir un peu vers cette idée. On se retrouve dans un grenier avec une maison de poupée en face de nous. Nous ne sortirons jamais de ce grenier, mais on visitera chaque pièce importante de la maison de poupée, comme si on y était. C’est pour cela que je dis que l’on retourne aux origines de la franchise, tout en récupérant un peu ce qui a été fait précédemment, qu’il s’agit d’une forme de mise en abime. J’ai beaucoup aimé cette idée, même si, dans la réalisation ce n’est pas encore une réussite totale. Je l’ai, je crois, déjà dit dans mes chroniques précédentes, mais pour les personnes un peu épileptiques, la série n’est pas trop faites pour vous. Entre les flashes et les mouvements lorsqu’on change de pièce, y a de quoi faire attention. Ses mouvements ont fini par me donner la nausée, si bien que j’ai dû faire le jeu en plusieurs fois, alors même qu’il ne dure pas longtemps non plus. Le jeu se décline à nouveau en plusieurs chapitres, impossible de les faire dans n’importe quel ordre, tout est linéaire de nouveau. Le chapitre se termine lorsque l’on termine la pièce, qui devient alors inaccessible. Au total, il y a huit pièces, ainsi qu’une phase finale. L’animation est également un peu plus présente, pour le début et la fin du jeu. La seule chose que je ne parviens pas bien à saisir, c’est si on incarne le même personnage que dans les opus précédent. L’intrigue aussi reste assez floue avec assez peu d’explications sur certains passages liés à ce personnage que l’on incarne…
Je ne dirais pas l’ordre de déblocage des pièces juste leur contenu. Certaines sont assez rapides à terminer, tandis que d’autres paraissent bien plus longues. Mais c’est peut-être parce que j’ai plus galéré à trouver la réponse. La maison de poupée vue de l’extérieur pourrait aussi être une pièce en soi, ce qui en ferait dix, puisqu’on a aussi des choses à faire avec elle. Généralement, c’est pour débloquer une pièce suivante et ça ne dure pas longtemps, mais elle a des coins et recoins qui ne rendent pas toujours la solution évidente. Pour ce qui est pièces, elles ont chacune un thème, comme on pourrait s’en douter. Allant de la simple cuisine à cabinet scientifique, en passant par une pièce sur le thème de l’Asie. Cette dernière étant parmi mes préférées avec la pièce sur le thème marin. Je l’ai déjà dit, mais il faut souvent faire des allers-retours entre les différentes pièces pour pouvoir avancer. Découvrir un objet dans une de ses pièces ne veut pas nécessairement dire qu’on doit l’y replacer. Vers la fin, il y a même quelques petits leurres pour la disposition d’œufs, dont j’ai adoré le design. Le jeu va vraiment en se complexifiant, comme toujours, et franchement je dis encore chapeau aux développeurs. Même si j’aimerais voir plus d’énigmes dont des secondaires pas utiles à l’intrigue mais peut-être au Iore, je trouve le travail derrière impressionnant. Les graphismes sont vraiment sympas, tout comme l’ambiance générale.
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