Le 6 est probablement un peu dur, mais je suis vraiment mitigé pour le moment et énervé de voir autant de gâchis par fainéantise.

Même si la majorité des idées et des scènes chocs sont des emprunts direct au comics, je reconnais que le scénario est malin, mais la mise en scène et la "mise en jeu" sont approximatifs.

Le jeu fait parfois toc, cheap. Et je ne parle pas d'un manque de qualité technique, le choix graphique est même assez judicieux à mes yeux. Non, je parle ici d'un manque de talent et de travail (ou de polish).

Ce n'est pas normal par exemple que des dialogues sonnent complètement faux ou pas relus.

Moi: Hey Lilly, Kenny pense qu'ils cachent quelque chose.
Lilly: Quoi que tu décides, fais attention à toi.
Moi: Merci. Au fait ? C'était quoi le sujet de ta dispute avec Kenny toute à l'heure.
Lilly: Oh rien, il pense que ces gens cachent quelque chose.
...

Il en va de même pour les énigmes. Tant que vous ne faites pas les actions dans le bon ordre, ça ne débloque pas le script suivant.

J'ai donc joyeusement appuyé 4 fois sur le bouton "off" d'un générateur avant de trouver l'autre action à faire (tout aussi peu discrète et idiote). Un personnage est venu 4 fois, a grommelé 4 fois devant le générateur, a redémarré 4 fois le moteur et tout ça avec moi, seul dans un rayon de 10 mètres, sifflotant.

"DID I TELL YOU THE DEFINITION OF INSANITY?"

Hum.

On pourrait arguer que ce genre de dialogues cassés et énigmes rigides sont l'apanage des "point and click".
C'est vrai, mais les point and click sont souvent décalés, irréels, pas particulièrement immersifs.

Ici on est dans un drame où les auteurs veulent qu'on créé des liens émotionnels avec les personnages (pourquoi tout le monde parle de Clémentine hein ?).

Donc soigner les dialogues et les énigmes pour ne pas avoir l'impression d'être dans un jeu ou un Tex Avery, c'est un peu la base.

Et Telltale a beau être un petit studio, vu le nombre d'interactions dans un épisode, je parle ici de peu de personnes sur peu de jours de travail...
VincK
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le 30 déc. 2012

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VincK

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