The Witcher avait été la surprise que personne n'avait vu venir. Le jeu qui, au fil des patchs et des ajouts par les développeurs, est devenu culte.
CD Projekt a mis un grand coup de fouet pour réaliser cette suite. Un successeur, mais pas un bête copier/coller.
Le résultat est un jeu surprenant et très prenant. Et rempli de défauts que je vais essayer d'énumérer : La difficulté est en dents de scie, le début du jeu est outrageusement difficile ; de nombreux petits bugs émaillent le jeu, rien de grave, mais un agacement récurent.
Je vais arrêter là, car ce sont vraiment les seuls points noirs du jeu. Le reste est aux petits oignons.
Que ce soient les graphismes, franchement bien fichus, à la construction de l'histoire, tout en embranchements et choix cornéliens poussant, une fois le jeu terminé, à en reprendre une couche pour tout voir, aux système d'artisanat et de combat repensés pour être plus pratiques, c'est vraiment une réussite.
Rajoutons en plus, des plaisirs très variés, les développeurs ayant intégré de nombreuses séquences faisant changer le gameplay le temps d'une courte séquence. Tout cela se passe assez naturellement, afin d'offrir une expérience de jeu encore plus riche au joueur. Comme si il en avait encore besoin!
Malgré un scénario un peu trop alambiqué et un univers dense, The Witcher 2 arrive à faire vivre une histoire et des personnages intéressants et tous intéressants à leur manière.
J'ai très souvent pesté de rage contre mon écran en jouant. Peut-être trop souvent. Malgré cela, après avoir bien râlé contre la difficulté, j'en reprenais une tranche, pour le plaisir.