Attention Spoilers


Après une expérience décevante avec the Witcher II, au gameplay particulièrement désastreux sur PC ; je refusais au départ de toucher à son successeur, pourtant encensé par toutes les critiques et détenteur de l'honorable titre « Game Of The Year » de 2015. J'ai finalement accepté de me lancer dans l'aventure, après avoir été rebuté par Faillout 4.
Une chose est sure, je n'ai aucun regret.
Ce jeu est juste magique, il nous plonge dans une expérience Dark Fantasy inégalée, possède un background profond, mais certes appuyé sur des livres. Les graphismes sont tout bonnement à couper le souffle, à tel point que je me suis surpris à contempler pendant de longues minutes les sommets enneigés depuis le balcon de Kaer Morhen. Mais la plus belle réussite reste l'écriture et le travail réalisé sur les quêtes, notamment les quêtes secondaires. Mention honorable également au traitement des personnages.


Malgré tout, le jeu n'est pas exempt de défauts, notamment un gameplay redondant et assez facile (j'ai terminé le jeu en difficulté Normale afin de profiter pleinement de l'histoire tout en ayant un minimum de challenge et de plaisir à terrasser un ennemi puissant). Mais le plus grand reproche à adresser à l'oeuvre est pour moi l'image de la femme véhiculée par CD Projekt Red (CPR). En effet, Geralt est à tout moment de l'histoire entouré par son « harem » souvent constitué de magiciennes au décolleté plongeant et à la poitrine généreuse. Même Ciri, pourtant archétype même de la femme émancipée, indépendante et forte reste pétrie de préjugés machistes.


Ma critique sera découpée en deux parties, d'abord les points forts, ce qui fait que j'ai réellement apprécié ce jeu et ensuite les points faibles qui l'empêchent d'en faire une œuvre parfaite et qui entachent le jeu vidéo de préjugés peu flatteurs.


Partie I : Les points Forts


Les points forts seront essentiellement centrés sur le scénario et le traitement des personnages, avec également un petit commentaire sur la patte artistique de l'oeuvre.


Scénario :


La quête principale peut sembler classique aux premiers abords. Notre Héros cherchant à retrouver sa fille adoptive et à botter le cul de tous ceux qui l'en empêcheront. Oui, mais... Ce n'est pas tout, pour une fois, oui, pour une fois, le grand méchant de l'histoire, Eredin, car tel est son nom, ne cherche pas à envahir le monde de notre sorceleur par simple intention belliqueuse. Il fait cela afin de sauver son peuple du Froid Blanc, une malédiction qui condamne le royaume des Aen Elle ou Elfes de l'Espace. Notre méchant, mi Elfe, mi Sauron, avec une touche de mort-vivant, est donc pétri d'intention louables ou du moins patriotiques parce qu'il ne songe qu'au bien de son peuple. Adieu donc le côté manichéen des œuvres occidentales habituelles. On notera également la subtile touche de protection de l'environnement en guise de morale. Le jeu a été immoral pendant 99% de son gameplay, mais il essaie de se justifier pleinement à la fin, passe encore.


Ce sont malgré tout les quêtes secondaires qui font la force principale de ce jeu. Outre les contrats de sorceleurs qui semblent répétitifs au premier abord mais peuvent provoquer des conséquences inattendues comme la mort de la moitié d'un village ou le fait d'épargner la créature chassée. Certaines quêtes secondaires possèdent une importance non négligeable pour la suite de l'histoire voire pour l'épilogue, et sans m'avancer je peux aisément concéder qu'une quête secondaire de l'ampleur de celle du Baron Sanglant ou de la fuite des mages de Novigrad possède plus d'intrigue et de profondeur que le dernier Assassin's Creed... Chaque personnage rencontré possède sa petite histoire à raconter, comme cette jeune forgeronne de Velen, originaire de Skellige... Son histoire est simple, mais efficace, on comprend tout de suite quelles sont ses motivations et on s'attache au personnage facilement.


En plus des quêtes secondaires, il convient de traiter des centaines (et je n'éxagère pas ici) de points d'intérêts disséminés sur la carte. Antres de monstres, trésors cachés, villages abandonnés, la carte fleurit d'objectifs secondaires ajoutant des heures de gameplay. Petit bémol cependant, ces points accordent une grande quantité d'expérience qui fait que les niveaux augmentent trop vite, empêchant de résoudre toutes les quêtes secondaires.


Enfin, en guise de transition entre le Scénario et les Personnages je souhaiterai m'étendre sur l'atmosphère du jeu, prenante et surtout réaliste. Enfin un monde d'Héroïc Fantasy dans lequel on ne sent pas en sécurité, dans lequel on se sent oppressé de toute parts. Un monde qui serait enfin enfin proche du Moyen-Âge tel qu'il a vraiment existé. Pendaisons, exécutions sommaires, meurtres, viols (simplement évoqués), tout le portrait d'un monde de violence et de misère est présent, pour le plus grand bien de l'immersion. On voit réellement que les villageois, et parfois même les soldats se sentent dépassés et dominés par l'environnement qui les entourent, certains essaient de s'adapter à la guerre, d'autres la fuient, d'autre encore se résignent et combattent. Tous les comportements humains sont relayés au travers des personnages. Contrairement à d'autres RPG (pour ne pas citer, Dragon Age : Inquisition), on en vient à vraiment se prendre de compassion pour de simples paysans ou à détester un certain groupe. Personnellement, je me suis arrangé pour éliminer méthodiquement toute personne liée au Culte du Feu Éternel (hormis la fille du Baron qui possède des circonstances atténuantes). Vous voyez, c'est ce genre de réflexion qu'il est impossible d'avoir dans un autre jeu et qui fait la Force de The Witcher, plus que le gameplay ou le charisme de notre cher Geralt.


Devant cette subtile transition, passons maintenant aux personnages


Personnages :


Attention, je n'ai pas lu les livres ni joué aux précédents jeux de la série. Je n'ai pas fais non plus de recherches sur les personnages, je me base simplement sur mon ressenti et ce que l'on apprend des personnages au fil de l'histoire de ce troisième opus.


Geralt de Riv :


Sorceleur expérimenté, Geralt parcourt le monde en exterminant des monstres et récoltant des primes. Frappé d'amnésie quant à son passé, il s'éprend de la belle Triss Merigold, une magicienne de la loge des mages. En retrouvant la mémoire, il apprend qu'il était auparavant amoureux de Yennefer de Vengerberg, une autre magicienne. Personnage taciturne et froid, il part rapidement à la recherche de sa fille adoptive pourchassée par la Chasse Sauvage.


Geralt est habilement traité, on ressent que le personnage ne cherche pas à faire le bien autour de lui, il ne travaille jamais gratuitement et n'endosse pas le rôle de justicier des Royaumes du Nord. Malgré tout, il est prêt à tous les sacrifices pour sauver les personnes à qui il tient, qu'il s'agisse du barde Jaskier, de Triss Mérigold et bien évidemment de Ciri. Les choix de dialogues disponibles dans le jeu sont différents des choix qu'on peut retrouver dans les autres RPG, il n'y a pas d'option gentil/méchant/indifférent/cupide. Les choix sont vraiment calqués sur la personnalité du Sorceleur. Cela m'a parfois dérangé car j'aurai alors agi d'une manière totalement différente de la sienne, mais peu importe, les choix restent cohérents tout au long de l'histoire, c'est l'essentiel.


Il convient de remarquer que Geralt n'est pas un sorceleur comme les autres, en effet, au fil de ses aventures il a su se tisser un réseau de relations, de nombreuses personnes, y compris l'Empereur du Nilfgaard lui même connaissent sa présence et font appel à lui. Cela confère une impression de puissance et de célébrité au joueur, ce qui donne une expérience de jeu positive. Il faut cependant opposer à cela le fait que la plèbe ou les gardes présents dans tous les villages n'hésitent pas à traiter le Loup Blanc de tous les noms, alors même que celui-ci vient de les libérer de la menace d'un monstre.


Voilà une phrase pour résumer notre sorceleur : « je déteste les portails ».


Yennefer de Vengerberg :


Même s'il est bien traité, je n'ai pas réussi à m'attacher à ce personnage tant son caractère arrogant et supérieur m'a rebuté. Yennefer est l'archétype de la femme mondaine (du Moyen-Âge), complotant en secret, souhaitant que tout se déroule toujours comme elle l'a planifié, adorant côtoyer la haute société et éprise d'une jalousie sans faille envers les autres conquêtes de Geralt. Elle partage malgré tout une caractéristique commune avec les autres mages : c'est une salope. Oui, car dans ce jeu toutes les femmes ne pensent qu'à fricoter avec Geralt, voire à tomber dans des pratiques sexuelles peu communes. Mais j'y reviendrai ultérieurement.


Malgré tout, Yen est habitée d'une loyauté sans faille envers ses proches, et même si Geralt a refusé de reprendre sa relation avec elle (oui, oui, je me suis tourné vers Triss), elle continuera à se battre corps et âme pour venir à bout de la Chasse Sauvage.


Petit point noir côté scénario, à la fin on apprend que Philippa Eilhart souhaite faire tomber Yennefer et prendre sa place aux côtés de l'Empereur. Nous n'avons malheureusement pas plus d'informations à ce sujet. Même si on imagine que Geralt à probablement divulgué l'information à Yen, ou alors que Ciri à rejeté Philippa.


Triss Merigold


La rouquine, une autre conquête de Geralt pendant son amnésie. Cette mage, autrefois membre de la loge possède un caractère bien plus agréable que son homologue aux cheveux noirs. En effet, elle n'hésite pas à sauver les siens, parfois au détriment de sa propre personne. Je dois avouer que la scène ou elle se fait arracher les ongles m'a forcé à verser une larme. Je hais les gardes du temple et tout les membres du feu éternel ! La fin au côté de Triss, mener une vie tranquille dans les neiges du Kovir aspire à plus de tranquillité et de calme que la vie de Cour de Yennefer.


Triss représente la simplicité par rapport à l'extravagance de Yen, n'ayant pas l'habitude des soirées de la haute société de Novigrad, la sorcière se met à savourer le vin de qualité et embrasse le sorceleur. Et là c'est le déclic, c'est exactement le genre de personne qui convient à notre sorceleur, une femme simple, qui sait apprécier les bons moments de la vie sans en demander trop.


Cirilla


Cirilla ou Ciri, représente le côté féminin du Loup Blanc. Dotée d'un pouvoir hors du commun, elle est pourchassée par la Chasse Sauvage. Le jeu permet, au fil des recherches de Geralt, de retourner dans le passé afin d'incarner la dernière sorceleuse. Ces passages sont agréables car on peut alors apercevoir toute la puissance du personnage, et apprécier tout l'étendue de son pouvoir, surtout lors du combat final. C'est en cela que Ciri est habilement traitée, car au travers de l'histoire, on peut voir la jeune femme monter en puissance, mais également gagner en maturité, si bien qu'elle parvient à décider elle même de son destin et échoit à la tête de l'Empire du Nilfgaard. La scène finale ou elle étreint son père adoptif nous remplit d'émotion lorsqu'on imagine qu'ils ne se verront plus jamais. Mais si on réfléchit un peu, Ciri est capable de se déplacer entre les mondes, alors rendre une simple visite à Geralt ne devrait pas lui poser de problème. Il n'est pas non plus impossible pour ce dernier de faire un petit détour par Wyzima pour saluer sa fille.


Art :


Abordons tout d'abord la question des graphismes. Ces derniers sont, contrairement à Fallout 4, parfaitement dignes d'un jeu de 2015, les décors sont très beaux, voire magnifiques. Mais la plus grande prouesse de CPR réside dans les animations. En effet, elles sont admirablement bien réalisées, les vêtements ne rentrent pas souvent dans les décors, les personnages plient les jambes quand ils montent des escaliers, bref, les animations sont très proches de l'humain. De plus, et une fois de plus contrairement à F4, très peu de bugs sont à déplorer. Une seule fois j'ai eu un chargement interminable, et j'ai également été bloqué en combat de manière infinie, mais hormis ces incidents sporadiques, mon expérience de jeu a été irréprochable. Je terminerai cette sous partie en n'omettant pas de parler de la barbe de notre sorceleur qui grossit au fil de l'aventure, et peut-être rasée pour une somme modique.


La musique du jeu est magnifique, combinaison entre des chants tribaux puissants et des musiques d'auberge plus légères, elle colle parfaitement à l'atmosphère du jeu. Il m'arrive encore de l'écouter aujourd'hui. Petit bémol, malgré le nombre élevé de pistes sur la B.O. du jeu, j'ai trouvé parfois la musique répétitive, notamment après la dizaine d'heures (facilement), passée à parcourir les rues de Novigrad, il m'est maintenant impossible d’entendre et d'apprécier la chanson intitulée Merchants of Novigrad.


Je serai bref sur les dialogues, la VF est correcte et les voix des doubleurs collent assez bien aux personnages, ont peut malgré tout, et c'est normal vu le nombre de personnages que l'on rencontre, reprocher le fait que parfois les voix sont les mêmes.


Je sais que la critique est déjà longue, mais j'aimerai aborder les points faibles du jeu et surtout le traitement des personnages féminins.


Partie II : Les points faibles


Je vais commencer par le plus redondant d'entre eux : les BOUGIES. Dans ce jeu, il y a des bougies partout, en intérieur, en extérieur, au fond des grottes, au sommet de tours. Je n'ai rien contre les bougies, mais dans The Witcher, elles peuvent TOUTES être allumées et la hitbox permettant de le faire est énorme comparé à la taille de l'objet. Ce qui peut conduire à des situations absurdes dans lesquelles le joueur passe 5 minutes à allumer une bougie, alors qu'il voulait simplement ouvrir un coffre, et cela arrive du début à la fin du jeu... Voilà, c'était mon coup de gueule contre les bougies !
Autre défaut, plus personnel cette fois, Novigrad, j'ai passé des heures à parcourir dans tous les sens les rues de cette ville, à accomplir des quêtes par dizaines, à me rendre d'une maison à l'autre sans pouvoir enfourcher mon canasson. Novigrad est une ville (No shit Sherlock), et par conséquent la zone la moins développée du jeu. En plus de cela, il s'agit également de la zone dans lequel on passe le plus de temps, ce qui fait que j'ai une overdose complète de ce territoire, et j'ai senti un grand bol d'air frais la première fois que j'ai navigué vers l'Ouest, avant de m'apercevoir avec tristesse que j'aurai à y retourner. J'aurai apprécié parcourir les îles de Skellige au moins aussi longtemps que les rues boueuses de la cité. J'ai arpenté la place du hiérarque de long en large, vendu des centaines d'armes de bandits au forgeron sur la dite place, tué des bandits au détour d'une rue sombre, affronté des vampires dans un entrepôt et même aidé des mages à fuir par les égouts. Bref, j'ai passé trop de temps à Novigrad et je déplore que le temps passé dans les zones ne soit pas équilibré afin d'éviter une lassitude qui s'installe rapidement.


Cette pensée m'emmène à un autre reproche, lors des chasses aux monstres, c'est à dire lors de chaque quête de sorceleur, il faut trouver des indices puis suivre la trace de la bête... Et cela peut parfois être long, très long, trop long. Parce qu'il est impossible de courir avec les sens de sorceleur activés, je me retrouve comme un con à spammer la touche Maj et le clic droit en alternant entre course et sens de sorceleur, ce qui rend ma traque absolument comique, mais stupide.


Après avoir pourchassé et occis sa proie, le Loup Blanc empoche sa récompense, mais les villageois continuent de lui cracher dessus et de le traiter de monstre. Après avoir tué le roi Radovid, les gardes continuent de louer son nom. Il n'y a pas de changement dans les lignes de dialogues des personnages secondaires, ce qui peut parfois nuire à l'immersion, et laisse une impression d'inachevé, alors que tout le reste rend si bien.


Passons maintenant au gros morceau : il est impossible de ne pas s'arrêter sur l'image de la femme véhiculée par ce jeu. Des décolletés plongeants aux magiciennes pas farouches... Tout est fait pour assouvir les pulsions masculines de notre bon Geralt. A tout moment de l'aventure, notre héros est entouré de son « harem », il y a toujours au moins une femme dans son entourage et exception faite de Ciri, il y a possibilité de lui passer dessus au cours de l'aventure (que ce soit Keira, Triss ou Yen). Je rappelle qu'au début de l'aventure, le sorceleur est censé être encore amoureux de Yennefer, alors pourquoi succombe -t- il aux charmes de la magicienne blonde ? Pourquoi va -t- il passer un bon moment en compagnie de prostituées ? Personnellement, lui et moi n'avons pas la même notion de fidélité.


Les magiciennes sont de redoutables combattantes, c'est prouvé plusieurs fois au cours du jeu, mais elles sont également de fieffées salopes, entre la licorne de Yennefer et les menottes de Triss, on a l'impression que Geralt ne les choisit pas pour leur affection. Sans déconner, des êtres d'une telle puissance n'ont pas d'autres moyens de persuasion que d'écarter les cuisses ? La menace d'une boule de feu de la taille d'un dragon n'est elle pas plus persuasive qu'une nuit de bonheur ? Une personne recherchée par tous les gardes de la ville ne chercherait pas à porter une tenue plus discrète qu'un décolleté tombant jusqu'au nombril ?


Autre exemple, Yenefer est une femme indépendante, parcourant le monde seule, pourtant elle porte un corset et des jarretelles, je n'ai jamais porté ni l'un ni l'autre, mais je reste convaincu que pour partir à l'aventure, il ne s'agit pas de la tenue la plus adéquate. Tous ces petits détails m'ont choqué et auraient pu être évités. Le jeu se veut réaliste, sauf dans l'image de la femme visiblement.


Le jeu s'affiche ouvertement comme masculin, les seins sont omniprésents, pour le plus grand bonheur des yeux, mais il en fait clairement trop en reléguant la femme, et surtout les magiciennes au statut de jouet sexuel du Loup Blanc. Heureusement, cela est compensé par le fait que les histoires de notre rouquine ou de notre brunette préférée sont très bien creusées et prenantes, on peut se dire, qu'après tout ce qu'il a fait pour elles, les deux gourgandines peuvent bien le remercier comme il se doit (et voilà encore une autre pensée mysogine).


Seule Ciri, la fille adorée, échappe à ce traitement, pour elle, impossible de choisir un amant, un simple baiser volé dans une écurie, c'est tout ce dont vous aurez droit. Malgré tout, il y a un espace dans les boutons de la chemise de notre sorceleuse laissant apercevoir un pan de sous-vêtement féminin. Ne me dites pas que vous ne l'avez pas remarqué, ça se voit comme le nez au milieu de la figure ! Il ne peut pas s'agir d'un bug de textures, car toutes les autres tenues du jeu sont parfaitement réalisées. C'est donc délibéré, à quelle fin, je l'ignore... Probablement pour déclencher des pensées coquines dans l'esprit des plus jeunes joueurs.


Mais ces défauts ne sont que minimes (sauf les bougies) et le jeu reste une expérience qui vaut le coup d'être vécue.


En guise de conclusion, ce jeu est un grand bol de fraîcheur dans le RPG. Dans une ère dominée par la SF, il est beau de voir que la Fantasy garde toujours une place de choix. Un grand bravo à CPR pour nous avoir pondus cette petite merveille, l'immersion y est parfaite, l'histoire est prenante, j'ai même versé ma petite larme sur la fin. Quelques défauts viennent un peu faire baisser la note mais le 8 est amplement mérité...


TL:DR : The Witcher III : Wild Hunt, mérite amplement son titre de GOTY 2015, fermez votre navigateur et allez immédiatement y jouer !

Akula
9
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le 26 mars 2016

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Akula

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