J'ai déjà terminé The Witcher en difficile il y a 4 ans, un peu avant la sortie de The Witcher 2.
La sortie du troisième opus la semaine dernière m'a motivé, de la même façon qu'il y a quelques années, à terminer à nouveau les prédécesseurs de l'opus nouvellement sorti.
Je me souvenais avoir ragé contre les plantes des marais (ekinoppes) complètement fumées par rapport au reste du bestiaire mais, dans mon optimisme du moment, l'idée d'avoir amplifié le phénomène s'est imposée à moi et j'ai donc décidé de le faire à nouveau dans ce mode de difficulté.
Quelle erreur ! Quelle horreur !
Arrivé dans ces marais, je me suis rendu compte que mes souvenirs étaient tout à fait corrects : oui, les ékinoppes sont des saloperies atrocement mal équilibrées qui font des dégâts monstrueux, encaissent relativement peu, annulent l'animation d'attaque de Geralt et l'empoisonnent...
D'ailleurs, lorsque le vieux cannibale se casse pour récupérer sa hache et se pose tout près d'un pack de 6 plantes, j'ai eu la bonne idée (croyais-je) de l'attirer près de sa cabane pourrie au lieu de mourir en boucle au milieu de la verdure.
Et bien, je me suis rendu compte que j'avais simplement reporté le problème... En effet, un peu plus tard,si l'on s'allie aux Scoiatel, on doit escorter quelques PNJs qui se font massacrer en 4 secondes 2 dixièmes lorsque l'on passe à proximité de ses maudits végétaux. J'ai ragé. J'ai rechargé une quinzaine de fois. J'ai ragé. J'ai chargé avant d'être accompagné par ces PNJs nazes, me suis bourré de potions, huilé mon glaive (héhé) et c'est passé comme dans du beurre (ouai).
Voilà, c'est mon souvenir le plus marquant sur The Witcher 1.
À part ça le jeu reste graphiquement potable : la gestion des lumières est basique mais correcte, le rendu des égouts encore bon, les marais sont bien foutus et le chapitre 4 est encore très joli. Les modélisations quant à elle subissent le poids des années, mention spéciale aux Graveirs/Garkains absolument hideux...
Le système de combat m'emmerde toujours aussi rapidement (après 2/3h dans les marais) avant de me "plaire" à nouveau au milieu du chapitre IV. Quoi qu'il en soit, ça reste honnête pour un RPG qui fêtera bientôt ses 10 ans.
Ajoutons à cela le déroulement non-linéaire des quêtes avec certaines possibilités de résolutions pas toujours indiquées dans le journal, des choix modifiant l'aventure et l'avenir de certains PNJs, une ambiance et un scenario sombres et adultes dans le fond et dans la forme, et on obtient ce fait la force du titre.
En 2011, je lui avais attribué 8+.
En 2015, il conserve sa note.