Ther is no game - Wrong dimension : L'Utilisateur doit collaborer tant bien que mal avec le Jeu (qui refuse d'exister en tant que tel) pour parvenir à revenir dans sa bonne dimension, malencontreusement quittée à cause d'un Glitch.
Et donc le Jeu va nous trimballer un peu n'importe où pour tenter de rattraper le Glitch et le forcer à nous laisser rentrer tranquillement chez nous.
Ce scénario complètement déjanté et ubuesque est très bien fichu. On se balade au travers les codes des jeux vidéos les plus connus, de Pong à Zelda, en passant par une enquête avec Holmes et Watson.
Mais malgré ses airs innocents, le jeu (ou le Jeu, c'est selon) a des choses à dire ! Sur les Free To Play (passage extrêmement réussi), sur les financements des jeux, sur les habitudes de joueurs, et j'en passe.
Alors, on évolue dans un jeu qui pète totalement le 4ème mur, et donc tout pourra être envisager pour progresser. Utiliser les barres de vie pour ouvrir des portes en les augmentant, casser l'interface pour la piquer aux personnages, ou interagir avec l'envers du décors pour en modifier la moelle...
Ici, il n'y a pas d'idées absurdes. Enfin si, il n'y a pratiquement que ça, mais ça répond toujours à une certaine logique. Si vous pouvez le faire, vous DEVEZ le faire, peut importe qu'il faille repeindre la lune avec une langue ou dévisser tous les boulons avec une pièce. Si vous avez l'idée de tenter un truc, faites-le, car c'est certainement ce que le Jeu attend de vous.
Un système d'aide est disponible, si besoin, mais je n'y ai pas eu recours. On fini toujours pas trouver un truc à bidouiller, même si ça parait complètement incongru au départ.
Le jeu est assez court, et se termine en une petite poignée d'heure, mais est intelligent et bien conçu. Il mérite largement d'être fait, c'est une expérience assez unique dans le monde du jeu vidéo.
A noter que j'y ai joué sur Switch en mode portable exclusivement, et qu'il est clairement conçu pour être fait comme ça !