True Fear, c’est un peu comme un film d’horreur diffusé un dimanche après-midi sur une chaîne câblée : tout est là sur le papier, mais rien ne fonctionne vraiment.
L’histoire ? Un mélange de clichés à base de sœurs perdues, de secrets de famille et de fantômes tristes. Rien de bien neuf, et surtout rien de crédible. On sent la volonté de bien faire, mais la narration s’écroule sous le poids de ses incohérences et de son manque de rythme.
Côté frissons, c’est le désert. Les jumpscares tombent à plat comme des pétards mouillés — on sursaute plus souvent en recevant une notification sur son téléphone qu’en jouant à ce jeu. Même la bande-son, pourtant essentielle pour poser une ambiance anxiogène, reste dans un registre plan-plan.
Quant au gameplay, c’est du point-and-click ultra assisté : le jeu t’empêche de réfléchir plus de trente secondes en verrouillant les objets non utiles hors zone. Même en mode “expert”, t’as juste l’impression d’être pris par la main comme un enfant dans un musée. Les énigmes ? Trop simples, trop évidentes, trop propres. Aucune satisfaction à résoudre quoi que ce soit.
Et puis ce modèle économique, franchement… Devoir acheter chaque épisode séparément, c’est comme si on te faisait payer chaque chapitre d’un bouquin d’occasion. Pas très fair play, surtout pour un jeu déjà limité dans ses ambitions.
L’effroi s’est perdu en chemin, remplacé par une facture à rallonge.
Bref, a peur ne paie pas… sauf pour les développeurs.