Pourquoi tant de laine ?

J'ai beaucoup aimé Unravel bien qu'il ne soit pas exempt de défauts et sa durée de vie très courte (comptez 6 à 7 heures).

Tout d'abord, le jeu est magnifique et c'est un vrai bonheur que de se balader dans cet univers réaliste (on suppose que c'est la Suède) et à la fois poétique. Ensuite, le jeu regorge de bonnes idées qui renouvellent - un peu - le genre plates-formes. Le héros de l'histoire est un bonhomme de laine qui peut contrôler son fil. Tel Spiderman, notre adorable mascotte peut ainsi s'accrocher aux objets prévus pour, mais également tendre des ponts, tirer des objets, descendre en rappel, etc. Et côté gameplay, il n'y a pas grand chose à redire : c'est fluide, c'est simple, ça répond au doigt et à l’œil !

Pourquoi mettre que 6 me direz-vous ? Eh bien c'est que Unravel propose un style die & retry, certes assez intuitif et permissif, mais qui n'échappe pas aux pires carricatures du genre, à savoir certaines scènes abusées de millimétrage où on attend du joueur qu'il reproduise exactement la séquence prévue par le designer. Rien de rédhibitoire hein, mais certains passages sont à se cogner.

Enfin, signalons que les puzzles sont plutôt logiques, c'est pas le genre de jeux qui nécessite une soluce... Franchement, j'ai beaucoup apprécié, et l'histoire et la qualité de la réalisation. Je vous le recommande donc.

Le 2 vient de sortir, il est sur ma liste d'achat :)