De l'amour et des Sibériennes

Edité par 1C, ce qui n’est jamais bon signe, Vivisector, "un FPS 100% sauvage" est un mauvais shooter sorti 5 ans trop tard. Même Google considérait le site des développeurs comme malveillant, et je ne peux pas leur donner tort.

Vivisector: The Beast Within a été d’ailleurs traduit Vivisector: The Beast Inside en version Française, parce qu’on aime pas trop les mots compliqués. J’ai hâte de mettre la main sa version Quebecoise : Vivisecteur : La Bête qu’y a d’dans.

(La même critique avec des images moches)
https://ezhaac.com/fragstories/critique-vivisector/

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J’ai l’impression que le projet est parti d’une honnête ambition artistique : une adaptation cyber-futuriste de L’Île du Docteur Moreau, des artworks prometteurs, un embryon d’histoire et une pseudo romance prétexte à un peu de drama. C’est plus que ce que proposaient la plupart des FPS en 2007.

Seulement… la réalisation est honteuse. Les scènes prétendument poignantes sont complètement désamorcées par une mise en scène apathique et on passe son temps à trucider des cyber-hyènes anthropomorphes au couteau à viande en espérant gagner des trophés de Fatality et de Vivisection.

La gestion des dégâts mérite qu’on s’y attarde : Une balle dans la jambe et toute la chair s’arrache d’un coup, dénudant totalement l’os. Une balle dans la tête et vous aurez sous les yeux un crâne sanguinolent, allégé de toute trace de chair, de peau ou de muscles.

Mais il en faudra plus pour tuer votre adversaire. comptez quelques décharges et l’ablation d’une cinquantaine de livres de bidoche pour en venir à bout. Tout est bien plus simple au couteau, puisqu’il suffit d’un ou deux coups pour faire exploser littéralement votre adversaire en une élégante fontaine de viande (©Turok)

Certains passages scriptés m’ont également fait sourire, à l’image de ce piège mortel, au détour d’un chemin : Je me balade au milieu de nulle part quand une cage d’acier s’abat sur moi. Terrifié, j’entends alors un concert de rugissements rauques et un troupeau de cyber-hyènes se jette contre les barreaux de ma prison. Seulement… elles ne peuvent pas m’atteindre, et il ne me reste qu’à toutes les dessouder au petit flingue, avant la disparition de la cage.

Oh, et d'après la jaquette Française, Vivisector est “Un FPS 100% Sauvage”.