Sorti au Japon en 1984 sur Famicom, Wild Gunman fait partie de la fameuse trilogie de jeux à pistolet optique de Nintendo, aux côtés de Duck Hunt et Hogan’s Alley . Adapté d’un jouet de salon à projection lumineuse datant des années 70, ce jeu fut un des premiers à proposer une interaction directe entre le joueur et l’écran via le Zapper, cette arme emblématique de la NES.
Un gameplay simple mais nerveux
Le principe est limpide : affrontez des bandits dans des duels à mort, façon western spaghetti. À l’écran, un adversaire apparaît. Une seule règle : attendez le signal "FIRE!" et tirez plus vite que votre ombre. Réagissez trop tôt… et c’est la honte du cow-boy impatient. Tirez trop tard… et c’est la mort virtuelle.
Trois modes sont proposés : duel classique contre un seul adversaire; duel contre deux ennemis en même temps, pour les plus téméraires; et séquence de tir en saloon, façon mini-jeu d’arcade, où les malfrats surgissent de tous côtés.
Le jeu mise entièrement sur vos réflexes et votre sens du timing. Pas de déplacement, pas de stratégie : uniquement de la vitesse et de la précision, comme au stand de tir.
Une immersion réussie pour son époque
Graphiquement, Wild Gunman avait fait un choix audacieux pour l’époque : des vidéos numérisées (digitized live-action) des bandits, en pleine animation. Sur Les, ce n'est évidement plus le cas et tout est passé au pixel. Pour autant, cela ne manque pas de charme et cette version demeure celle que toutes et tous gardent en mémoire.
Côté sonore, les bruitages de tirs et les jingles de victoire créent une ambiance arcade efficace. Chaque duel est court mais intense, comme une scène de film de Sergio Leone revue à la sauce Nintendo.
Par contre, le jeu est très court et son intérêt s’essouffle vite en solo.
Conclusion
Court, intense, immédiat. Wild Gunman est un jeu qui a peut-être vieilli dans sa forme, mais dont l’esprit arcade et la mécanique de tir rapide restent toujours aussi satisfaisants.