Wolfenstein, qui pour beaucoup, a enfanté les FPS, arrive dans nos contrées, dernières servies pour ce jeu déjà disponible un peu partout à l'étranger. C'est donc directement chez nos amis européens que nous nous sommes fourni. Ce nouveau Wolfenstein fait toujours appel à ce bon vieux William Joseph « B.J. » Blazkowicz. Un américain qui n'a peur de rien et qui va sauver la planète des nazis. Le concept est simple, partant du principe que les nazis ont effectivement fait toutes sortes d'expériences et de recherches scientifiques afin de trouver le moyen de poutrer le reste de l'humanité, Wolfenstein propose de les massacrer en suivant un scénario dont la trame principale serait : « Et si les nazis avaient été à deux doigts de réussir leurs machiavéliques projets ? »

Après Return to Castle Wolfenstein et ses zombies, les allemands ont eu la bonne idée de faire appel à un monde parallèle recélant une énergie inestimable provenant du soleil noir. Capable grâce à des cristaux d'obtenir des compétences particulières... Pas de réalisme dans Wolfenstein, on vous plonge dans un univers connu, certes, mais réinventé, il sert d'inspiration seulement. D'ailleurs, Wolfenstein s'inspire aussi d'une grande sœur avec une jouabilité qui rappelle un Call Of Duty 2 et plus accessoirement, des mécanismes proche d'un Half Life.



Toujours aussi éthéré.

Les armes qui vont vous accompagner dans votre aventure sont d'époque comme le MP40 mais d'autres, moins conventionnelles, comme le fusil Tesla seront de la partie mais vous les croiserez forcément moins (et pas du tout en multi-joueurs). Vos adversaires seront majoritairement des soldats allemands mais vous aurez aussi plusieurs démêlés avec de méchantes bébêtes de l'univers parallèle et même un mélange des deux (dans tous les sens du terme).
A chaque mission, vous récolterez des documents, des livres très bien cachés et de l'argent, un vicieux mélange donnant accès à des améliorations que les contrebandiers vous fourniront contre quelques lingots récupérés ici et là. Ainsi, vous pourrez transformer votre arme en véritable fusil de précision tandis qu'un gros gun comme le Tesla sera encore plus dévastateur. Au cours de votre périple, vous ramasserez des pierres qui vous donneront, en traversant le « voile », des aptitudes spéciales. Bouclier, ralentissement du temps, accroissement de votre rapidité ou une force décuplée. Autant d'aptitudes qui vous seront utile dans la ville où se déroule les évènements : Isenstadt. Les différents lieux deviendront accessibles au fur et à mesure de votre propre progression dans le jeu.

Vos futures victimes viendront s'abattre sur vous en grand nombre et c'est un vrai melting-pot d'adversaire auquel vous assisterez, du simple soldat à celui arborant un jouissif lance-flamme, de la femme adepte des arts martiaux au sniper. Tout y passe et cela demande de vous adapter, un soldat qui porte un lance-flamme a la combinaison qui va avec, je vous laisse deviner quelle arme est à éviter dans une telle situation.
Là où le bât blesse, c'est dans l'IA capable du meilleur comme du pire, fonçant sur vous dès que vous rechargez votre arme mais se coinçant contre un mur faute d'un pathfinding parfois raté.
Il est conseillé de jouer au dernier niveau de difficulté et avec l'aide à la visée désactivée, cela ne rendra pas les allemands plus intelligents mais plus résistants. Les améliorations de vos armes feront alors la différence, attention néanmoins, il faudra choisir vos améliorations avec parcimonie, vous ne pourrez pas tout acheter même en trouvant tous les lingots de chaque niveau ! Et n'oubliez pas qu'un livre ou un renseignement non trouvé, c'est une amélioration qui ne sera pas disponible.




En retrait graphiquement

Graphiquement, Wolfenstein accuse quelques années de retard mais rien de dramatique, vous n'aurez pas les yeux écorchés après plusieurs heures de jeu. Ce qui compte, c'est que Wolfenstein soit fun à jouer et c'est le cas, vous pouvez varier vos méthodes, du bourrin au super bourrin en passant par le discret avec le fusil à lunette sur la colline. Les lieux sont variés, ferme, égouts, bâtiment, place, rues... Toutefois, ça manque de quelques animations lorsqu'un nazi meurt et le démembrement n'est possible qu'en améliorant vos armes, en utilisant votre pouvoir de force, à la grenade ou à la mitrailleuse fixe. Beaucoup d'occasions mais qui seront vraiment possibles tard dans le jeu. C'est dommage lorsque l'on ne cherche pas à être particulièrement crédible de ne pas associer le fun au gore.
Détail appréciable, l'effet de la chaleur, de l'humidité et du froid sur vous. La sueur qui perle sur votre visage, c'est bien pensé.




Quelques heures sur le multijoueurs

Les dix heures de jeu de la campagne solo sont passées, exit la régénération de santé derrière un abri, on retrouve la bonne vieille barre de vie dans le multi-joueurs sur des serveurs essentiellement étrangers (lags possibles). Pas de réelle innovation, c'est souvent bourrin et rarement tactique sur de petites maps à objectifs (attaque/défense), je ne parle pas du Death Match qui n'est pas particulièrement intéressant pour ce genre de jeu. Néanmoins j'ai pratiqué en FFA et ceci expliquera sûrement le manque d'intérêt. En privé et en s'organisant intelligemment grâce aux trois classes possibles, on devrait en ressortir une jouabilité très intéressante avec un jeu qui passera sur n'importe quelle configuration (potentiel de joueurs important).
Le multi-joueurs souffre de certains bugs et l'interface est franchement pas terrible, ça manque de quelques armes encore qu'on a de quoi choisir une « spécialisation ». Les joueurs sur PC auront rapidement accès à des patchs et à des mods améliorant aussi bien le contenu que la forme. Difficile à l'heure actuelle d'en dire autant pour les joueurs de console pour les mods.
pathfinding
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le 9 oct. 2010

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pathfinding

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